PRIERE DU SOIR
Ps 27
De David. Le Seigneur est ma lumière et mon salut : de qui aurais-je peur ? Le Seigneur est le rempart qui protège ma vie : qui redouterais-je ?
Quand des malfaiteurs m’approchent pour dévorer ma chair mes adversaires et mes ennemis qui me guettent ce sont eux qui bronchent et tombent.
Qu’une armée prenne position contre moi, mon cœur n’éprouve aucune crainte ; que la guerre fasse rage contre moi, même alors je garde ma confiance.
Il est une chose que je demande au Seigneur, que je réclame instamment, c’est de séjourner dans la maison de l’Eternel tous les jours de ma vie, de contempler la splendeur de l’Eternel et de fréquenter son sanctuaire.
Car, au jour du malheur, il m’abriterait sous son pavillon, il me cacherait dans la retraite de sa tente, il me ferait monter sur un rocher.
Dès à présent je porte le front haut en face des ennemis qui m’entourent ; je vais immoler, dans sa demeure, des sacrifices de triomphe, je vais chanter, célébrer le Seigneur.
Ecoute, Seigneur, ma voix qui t’appelle, sois-moi propice et exauce-moi !
En ton nom mon cœur dit : "Recherchez ma face !" c’est ta face que je recherche, ô Seigneur !
Ne me cache point ta face ; ne repousse pas ton serviteur avec colère : tu es mon soutien. Ne me délaisse ni ne m’abandonne, Dieu de mon salut.
Car père et mère m’ont laissé là, mais l’Eternel me recueillera.
Guide-moi, Eternel, dans tes voies, dirige-moi dans le droit chemin, à cause de ceux qui me regardent de travers.
Ne me livre pas à la fureur de mes adversaires, car ils se dressent contre moi, les témoins mensongers, ceux qui soufflent la violence.
Ah ! si je n’avais la certitude de voir la bonté de Dieu sur la terre des vivants !…
Espère en l’Eternel, courage ! que ton cœur soit ferme ! oui, espère en l’Eternel !
Ps 51
Au chef des chantres. Psaume de David
Lorsque le prophète Nathan fut venu le trouver, à la suite de ses relations avec Bethsabée.
Prends-moi en pitié, ô Dieu, dans la mesure de ta bonté ; selon la grandeur de ta clémence, efface mes fautes.
Lave-moi à grandes eaux de mon iniquité, purifie-moi de mon péché.
Car je reconnais mes fautes, et mon péché est sans cesse sous mes regards.
Contre toi seul j’ai failli, j’ai fait ce qui est mal à tes yeux ; ainsi tu serais équitable dans ton arrêt, tu aurais le droit pour toi en me condamnant.
Mais, en vérité, j’ai été enfanté dans l’iniquité, et c’est dans le péché que ma mère m’a conçu.
Or, toi tu exiges la vérité dans le secret des cœurs, dans mon for intime tu m’enseignes la sagesse.
Puisses-tu me purifier avec l’hysope, pour que je sois pur ! Puisses-tu me laver, pour que je sois plus blanc que neige !
Puisses-tu me faire entendre des accents d’allégresse et de joie, afin que ces membres que tu as broyés retrouvent leur joyeux entrain !
Détourne ton visage de mes péchés, efface toutes mes iniquités.
O Dieu, crée en moi un cœur pur, et fais renaître dans mon sein un esprit droit.
Ne me rejette pas de devant ta face, ne me retire pas ta sainte inspiration.
Rends-moi la pleine joie de ton secours, et soutiens-moi avec ton esprit magnanime.
Je voudrais enseigner tes voies aux pécheurs, afin que les coupables reviennent à toi.
Préserve-moi, ô Dieu, Dieu de mon salut, d’un arrêt sanglant : ma langue célébrera ton équité.
Seigneur, puisses-tu m’ouvrir les lèvres, pour que ma bouche proclame tes louanges !
Car tu ne souhaites pas de sacrifices, je les offrirais volontiers tu ne prends point plaisir aux holocaustes :
Les sacrifices [agréables] à Dieu, c’est un esprit contrit ; un cœur brisé et abattu, ô Dieu, tu ne le dédaignes point.
Ah ! dans ta bienveillance, daigne restaurer Sion, rebâtir les murailles de Jérusalem.
Alors tu agréeras des sacrifices pieux, holocaustes et victimes parfaites alors on présentera des taureaux sur ton autel.
Ps 65
Au chef des chantres. Psaume de David. Cantique.
A toi, ô Dieu, qui résides dans Sion, l’attente confiante, la louange ! Envers toi, on s’acquitte de ses vœux.
Tu entends les prières : toute créature se présente devant toi.
Des actes criminels avaient pris le dessus sur moi : nos fautes, c’est toi qui les effaces.
Heureux celui que tu choisis et admets en ta présence, pour qu’il habite dans tes parvis ! Puissions-nous nous délecter de la beauté de ta maison, de la sainteté de ton palais !
De façon merveilleuse tu nous exauces dans ton équité, Dieu de notre salut, espoir des limites les plus reculées de la terre et de l’Océan ;
Qui consolides les montagnes par ta force, qui es ceint de puissance ;
Qui apaises le tumulte des mers, le tumulte de leurs flots et l’agitation des peuples.
Les habitants des rives lointaines sont pris de crainte devant tes prodiges ; tu fais résonner de chants les régions où naissent matin et soir.
Tu veilles sur la terre et tu l’abreuves, tu la combles de richesses ; car le fleuve de Dieu déborde d’eau : tu leur assures leur blé. C’est dans ce but que tu la prépares.
Tu en inondes les sillons, en écrases les glèbes, par les ondées tu la détrempes, tu en bénis les plantes.
Tu couronnes l’année de tes bienfaits ; les sentiers que tu foules ruissellent de délices.
Ruissellent aussi les pâturages du désert ; les collines se ceignent d’allégresse.
Les prairies sont revêtues de troupeaux, les vallées se couvrent de blé comme d’un manteau. Partout des clameurs de joie et des chants !
Ps 98
Psaume. Chantez à l’Eternel un cantique nouveau, car il a accompli des merveilles, soutenu par sa droite et son bras auguste.
L’Eternel a fait éclater son secours ; aux yeux des nations, il a manifesté sa justice. Il s’est souvenu de sa grâce
et de sa bonté pour la maison d’Israël; toutes les extrémités de la terre ont été témoins du secours de notre Dieu.
Acclamez l’Eternel, toute la terre, entonnez des cantiques, chantez des hymnes !
Glorifiez l’Eternel avec la harpe, avec la harpe et des chants harmonieux ;
Le son des trompettes et les accents du Chofar, faites-les retentir devant le Roi Eternel.
Que la mer élève ses clameurs, la mer et ce qui la peuple, la terre et tous ceux qui l’habitent !
Que les fleuves battent des mains, qu’à l’unisson les montagnes retentissent de chants,
à l’approche de l’Eternel qui vient juger la terre! Il va juger le monde avec équité, et les nations avec droiture.
Ps 24
De David. Psaume. A l'Eternel appartient la terre et ce qu'elle renferme, le globe et ceux qui l'habitent.
Car c'est lui qui l'a fondée sur les mers et affermie sur les flots.
Qui s'élèvera sur la montagne du Seigneur ? Qui se tiendra dans sa sainte résidence ?
Celui dont les mains sont sans tache, le cœur pur, qui n'atteste pas ma personne pour la fausseté, et ne prête pas de serment frauduleux :
Celui-là obtiendra la bénédiction de l'Eternel, la bienveillance du Dieu de son salut.
Tel est le sort de ses adorateurs, de ceux qui recherchent ta face, de Jacob. Sélah !
Exhaussez, ô portes, vos frontons, relevez-vous, portails antiques, pour qu'il entre, le roi de gloire !
Qui donc est ce roi de gloire ?" L'Eternel fort et puissant, l'Eternel, héros dans la guerre.
Exhaussez, ô portes, vos frontons, relevez-vous, portails antiques, pour qu'il entre, le roi de gloire !
"Qui donc est ce roi de gloire ?" L'Eternel-Cebaot, c'est lui qui est le roi de gloire ! Sélah !
PRIERE DU MATIN
(Pour les deux jours de Roch Hachana)
Aujourd’hui est la naissance du monde. Aujourd’hui, toutes les créatures du monde sont convoquées devant Son tribunal ; comme des fils ou comme des serviteurs. Si nous venons à Toi comme des fils, accorde-nous Ta clémence, comme un père pour ses enfants. Si nous venons à Toi comme des serviteurs, nos yeux sont suspendus à Toi, jusqu’à ce que Tu nous accordes Ta grâce et que Tu fasses sortir à la lumière notre justice, Toi qui es saint.
Ps 25
De David. Vers toi, Eternel, j’élève mon âme !
Mon Dieu ! en toi je me confie, que je ne sois pas déçu ! Que mes ennemis ne triomphent pas de moi !
Aussi bien, ceux qui espèrent en toi n’ont pas à rougir ; seuls rougiront ceux qui, gratuitement, se montrent perfides.
Fais-moi connaître tes voies, ô Seigneur ! Enseigne-moi tes sentiers.
Dirige-moi dans ta vérité, instruis-moi, car tu es le Dieu de mon salut : en toi j’espère tout le temps.
Souviens-toi, Eternel, de tes bontés et de tes grâces, car elles existent de toute éternité.
Les erreurs de ma jeunesse, mes fautes, oublie-les ; souviens-toi seulement de moi selon ta miséricorde, pour l’amour de ta bonté, ô Seigneur
L’Eternel est bon et droit, aussi montre-t-il aux pécheurs le [vrai] chemin.
Il dirige les humbles dans le bon droit, et enseigne sa voie aux misérables.
Toutes les voies de l’Eternel sont grâce et bienveillance, pour ceux qui respectent son alliance et ses statuts.
En faveur de ton nom, Seigneur, pardonne mon iniquité, si grande qu’elle puisse être.
Quel est l’homme qui craint l’Eternel ? Il le guidera dans le chemin qui a sa préférence.
Son âme vivra au sein du bonheur, et sa postérité prendra possession du pays.
L’Eternel communique ses mystères à ses adorateurs, il leur révèle son alliance.
Constamment mes yeux se dirigent vers le Seigneur, car c’est lui qui dégage mes pieds du filet.
Tourne-toi vers moi et prends-moi en pitié, car je suis isolé et pauvre.
Que les angoisses qui serrent mon cœur se relâchent ! Délivre-moi de mes tourments.
Vois ma misère et mes peines, fais disparaître tous mes péchés.
Vois mes ennemis, comme ils sont nombreux, et comme ils me poursuivent d’une haine violente.
Protège mon âme et sauve-moi ; que je ne sois pas confondu, moi qui m’abrite en toi.
Que la loyauté et la droiture soient ma sauvegarde ! Car j’ai mis mon espoir en toi.
O Dieu ! Délivre Israël de toutes ses détresses.
Aujourd’hui est la naissance du monde. Aujourd’hui, toutes les créatures du monde sont convoquées devant Son tribunal ; comme des fils ou comme des serviteurs. Si nous venons à Toi comme des fils, accorde-nous Ta clémence, comme un père pour ses enfants. Si nous venons à Toi comme des serviteurs, nos yeux sont suspendus à Toi, jusqu’à ce que Tu nous accordes Ta grâce et que Tu fasses sortir à la lumière notre justice, Toi qui es saint.
Ps 51
Au chef des chantres. Psaume de David
Lorsque le prophète Nathan fut venu le trouver, à la suite de ses relations avec Bethsabée.
Prends-moi en pitié, ô Dieu, dans la mesure de ta bonté ; selon la grandeur de ta clémence, efface mes fautes.
Lave-moi à grandes eaux de mon iniquité, purifie-moi de mon péché.
Car je reconnais mes fautes, et mon péché est sans cesse sous mes regards.
Contre toi seul j’ai failli, j’ai fait ce qui est mal à tes yeux ; ainsi tu serais équitable dans ton arrêt, tu aurais le droit pour toi en me condamnant.
Mais, en vérité, j’ai été enfanté dans l’iniquité, et c’est dans le péché que ma mère m’a conçu.
Or, toi tu exiges la vérité dans le secret des cœurs, dans mon for intime tu m’enseignes la sagesse.
Puisses-tu me purifier avec l’hysope, pour que je sois pur ! Puisses-tu me laver, pour que je sois plus blanc que neige !
Puisses-tu me faire entendre des accents d’allégresse et de joie, afin que ces membres que tu as broyés retrouvent leur joyeux entrain !
Détourne ton visage de mes péchés, efface toutes mes iniquités.
O Dieu, crée en moi un cœur pur, et fais renaître dans mon sein un esprit droit.
Ne me rejette pas de devant ta face, ne me retire pas ta sainte inspiration.
Rends-moi la pleine joie de ton secours, et soutiens-moi avec ton esprit magnanime.
Je voudrais enseigner tes voies aux pécheurs, afin que les coupables reviennent à toi.
Préserve-moi, ô Dieu, Dieu de mon salut, d’un arrêt sanglant : ma langue célébrera ton équité.
Seigneur, puisses-tu m’ouvrir les lèvres, pour que ma bouche proclame tes louanges !
Car tu ne souhaites pas de sacrifices, je les offrirais volontiers tu ne prends point plaisir aux holocaustes :
Les sacrifices [agréables] à Dieu, c’est un esprit contrit ; un cœur brisé et abattu, ô Dieu, tu ne le dédaignes point.
Ah ! dans ta bienveillance, daigne restaurer Sion, rebâtir les murailles de Jérusalem.
Alors tu agréeras des sacrifices pieux, holocaustes et victimes parfaites alors on présentera des taureaux sur ton autel.
Aujourd’hui est la naissance du monde. Aujourd’hui, toutes les créatures du monde sont convoquées devant Son tribunal ; comme des fils ou comme des serviteurs. Si nous venons à Toi comme des fils, accorde-nous Ta clémence, comme un père pour ses enfants. Si nous venons à Toi comme des serviteurs, nos yeux sont suspendus à Toi, jusqu’à ce que Tu nous accordes Ta grâce et que Tu fasses sortir à la lumière notre justice, Toi qui es saint.
Ps 27
De David. Le Seigneur est ma lumière et mon salut : de qui aurais-je peur ? Le Seigneur est le rempart qui protège ma vie : qui redouterais-je ?
Quand des malfaiteurs m’approchent pour dévorer ma chair mes adversaires et mes ennemis qui me guettent ce sont eux qui bronchent et tombent.
Qu’une armée prenne position contre moi, mon cœur n’éprouve aucune crainte ; que la guerre fasse rage contre moi, même alors je garde ma confiance.
Il est une chose que je demande au Seigneur, que je réclame instamment, c’est de séjourner dans la maison de l’Eternel tous les jours de ma vie, de contempler la splendeur de l’Eternel et de fréquenter son sanctuaire.
Car, au jour du malheur, il m’abriterait sous son pavillon, il me cacherait dans la retraite de sa tente, il me ferait monter sur un rocher.
Dès à présent je porte le front haut en face des ennemis qui m’entourent ; je vais immoler, dans sa demeure, des sacrifices de triomphe, je vais chanter, célébrer le Seigneur.
Ecoute, Seigneur, ma voix qui t’appelle, sois-moi propice et exauce-moi !
En ton nom mon cœur dit : "Recherchez ma face !" c’est ta face que je recherche, ô Seigneur !
Ne me cache point ta face ; ne repousse pas ton serviteur avec colère : tu es mon soutien. Ne me délaisse ni ne m’abandonne, Dieu de mon salut.
Car père et mère m’ont laissé là, mais l’Eternel me recueillera.
Guide-moi, Eternel, dans tes voies, dirige-moi dans le droit chemin, à cause de ceux qui me regardent de travers.
Ne me livre pas à la fureur de mes adversaires, car ils se dressent contre moi, les témoins mensongers, ceux qui soufflent la violence.
Ah ! si je n’avais la certitude de voir la bonté de Dieu sur la terre des vivants !…
Espère en l’Eternel, courage ! que ton cœur soit ferme ! oui, espère en l’Eternel !
LECTURES DU 1er JOUR :
Genèse 21. 1-34
Or, l'Éternel s'était souvenu de Sara, comme il l'avait dit et il fit à Sara ainsi qu'il l'avait annoncé
Sara conçut et enfanta un fils à Abraham quoiqu’âgé, à l'époque précise où Dieu l'avait promis.
Abraham nomma le fils qui venait de lui naître, que Sara lui avait donné, Isaac.
Abraham circoncit Isaac, son fils, à l'âge de huit jours, comme Dieu le lui avait ordonné.
Or, Abraham était âgé de cent ans, lorsqu’Isaac son fils vint au monde.
Sara dit : "Dieu m'a donné une félicité et quiconque l'apprendra me félicitera."
Elle dit encore "Qui eût dit à Abraham que Sara allaiterait des enfants ? Eh bien, j'ai donné un fils à sa vieillesse !"
L'enfant grandit, Il fut sevré. Abraham fit un grand festin le jour où l'on sevra Isaac.
Sara vit le fils d'Agar l'Egyptienne, que celle-ci avait enfanté à Abraham, se livrer à des railleries
Et elle dit à Abraham : "Renvoie cette esclave et son fils ; car le fils de cette esclave n'héritera point avec mon fils, avec Isaac."
La chose déplut fort à Abraham, à cause de son fils.
Mais Dieu dit à Abraham : "Ne sois pas mécontent au sujet de cet enfant et de ton esclave ; pour tout ce que Sara te dit, obéis à sa voix : car c'est la postérité d'Isaac qui portera ton nom.
Mais le fils de cette esclave aussi, je le ferai devenir une nation, parce qu'il est ta progéniture."
Abraham se leva de bon matin, prit du pain et une outre pleine d'eau, les remit à Agar en les lui posant sur l'épaule, ainsi que l'enfant et la renvoya. Elle s'en alla et s'égara dans le désert de Beer Shava.
Quand l'eau de l'outre fut épuisée, elle abandonna l'enfant au pied d'un arbre.
EIle alla s'asseoir du côté opposé, à la distance d'un trait d'arc, en se disant : "Je ne veux pas voir mourir cet enfant" ; et ainsi assise du côté opposé, elle éleva la voix et pleura.
Dieu entendit le gémissement de l'enfant. Un messager du Seigneur appela Agar du haut des cieux et lui dit "Qu'as-tu, Agar ? Sois sans crainte, car Dieu a entendu la voix de l'enfant s'élever de l'endroit où il gît.
Relève-toi ! reprends cet enfant et soutiens-le de la main, car je ferai de lui une grande nation."
Le Seigneur lui dessilla les yeux et elle aperçut une source ; elle y alla, emplit l’outre d’eau et donna à boire à l’enfant.
Dieu fut avec cet enfant et il grandit ; il demeura dans le désert, et devint tireur à l’arc.
II habita le désert de Pharan et sa mère lui choisit une femme du pays d'Egypte.
II arriva, dans le même temps, qu'Abimélec, accompagné de Pikol, chef de son armée, dit à Abraham : "Dieu est avec toi dans tout ce que tu entreprends.
Et maintenant, jure-moi par ce Dieu que tu ne seras infidèle ni à moi, ni à mes enfants, ni à ma postérité ; que, comme j'ai bien agi à ton égard, ainsi tu agiras envers moi et envers le pays où tu es venu séjourner."
Abraham répondit : "Je veux le jurer."
Or, Abraham avait fait des reproches à Abimélec, au sujet d'un puits dont les gens d'Abimélec s'étaient emparés.
Et Abimélec avait répondu : "Je ne sais qui a commis cette action : toi-même tu ne m'en avais pas instruit et moi, je l'ignorais avant ce jour."
Abraham prit du menu et du gros bétail qu'il remit à Abimélec et ils conclurent mutuellement une alliance.
Abraham ayant rangé à part sept brebis de ce bétail,
Abimélec dit à Abraham : "Que signifient ces sept brebis que tu as mises à part ?"
Il répondit : "C'est que tu dois recevoir de ma main sept brebis, comme témoignage que j'ai creusé ce puit."
Aussi appela-t-on cet endroit Beer Shava, car là ils jurèrent l'un et l'autre.
Lorsqu'ils eurent contracté alliance à Beer Shava, Abimélec se leva, ainsi que Pikol son général d'armée et ils s'en retournèrent au pays des Philistins.
Abraham planta un bouquet d'arbres à Beer Shava et y proclama le Seigneur, Dieu éternel.
Abraham habita longtemps encore dans le pays des Philistins.
1 Samuel 1 et 2.1-10
A Ramataïm-Çophim, sur la montagne d'Ephraïm, était un homme ayant nom Elkana, fils de Yeroham, fils d'Elihou, fils de Tohou, fils de Çouf, un Ephratéen.
Il avait deux femmes, l'une nommée Hanna, la seconde Peninna; Peninna avait des enfants, Hanna n'en avait point.
Or, cet homme partait de sa ville, chaque année, pour se prosterner et sacrifier à l'Eternel-Cebaot dans Silo, où les deux fils d'Héli, Hophni et Phinéas, fonctionnaient comme prêtres du Seigneur.
L'époque venue, Elkana faisait son sacrifice, dont il donnait des portions à Peninna, sa femme, et à tous les fils et filles qu'il avait d'elle ;
Tandis qu'à Hanna il ne donnait qu'une seule portion, à son grand déplaisir, parce qu'il aimait Hanna et que le Seigneur l'avait rendue stérile.
Mais sa rivale l'exaspérait sans cesse pour provoquer ses murmures, sur ce que Dieu avait refusé à son sein la fécondité.
Cela se passait de la sorte chaque année, lorsque Hanna se rendait à la maison du Seigneur ; chaque fois sa rivale l'exaspérait, et Hanna pleurait et ne mangeait point.
Elkana, son mari, lui disait : "Hanna, pourquoi pleures-tu ? Pourquoi ne manges-tu point, et pourquoi ton cœur est-il affligé ? Est-ce que je ne vaux pas, pour toi, plus que dix enfants ?".
Un jour, après qu'on eut mangé et bu à Silo, Hanna se leva…
Héli le pontife se trouvait alors sur son siège, au seuil du sanctuaire de l'Eternel.
L'âme remplie d'amertume, elle pria devant l'Eternel et pleura longtemps.
Puis elle prononça ce vœu : "Eternel-Cebaot ! Si tu daignes considérer l'affliction de ta servante, te souvenir d'elle et ne point l'oublier ; si tu donnes à ta servante un enfant mâle, je le vouerai au Seigneur pour toute sa vie, et le rasoir ne touchera point sa tête."
Or, comme elle priait longuement devant l'Eternel, Héli observa sa bouche :
Hanna parlait en elle-même ; on voyait seulement remuer ses lèvres, mais on n'entendait pas sa voix. Héli la crut ivre,
Et il lui dit : "Combien de temps veux-tu étaler ton ivresse ? Va cuver ton vin !"
Hanna répondit : "Non, Seigneur, je ne suis qu'une femme au cœur navré ; je n'ai bu ni vin ni liqueur forte, j'ai seulement épanché mon âme devant l'Eternel.
Ne prends pas ta servante pour une femme perverse, car c'est l'excès de mes griefs et de ma douleur qui m'a fait parler si longtemps."
Héli reprit la parole et dit : "Va donc en paix ; et que le Dieu d'Israël t'accorde ce que tu lui as demandé."
Et Hanna dit : "Puisse ta servante trouver grâce à tes yeux !" Alors cette femme se remit en chemin, prit de la nourriture, et sa physionomie ne fut plus la même.
Le lendemain de bon matin, ils se prosternèrent devant l'Eternel, puis s'en retournèrent à leur demeure à Rama. Elkana s'unit à Hanna, et le Seigneur se souvint d'elle.
Au terme de la période, Hanna, qui avait conçu, enfanta un fils et lui donna le nom de Samuel, "parce que, dit-elle, j'ai demandé cet enfant au Seigneur."
Le mari, Elkana, étant parti avec toute sa maison pour faire au Seigneur son sacrifice annuel et ses offrandes votives,
Hanna ne l'accompagna point, car elle dit à son époux : "Une fois que l'enfant sera sevré, je l'emmènerai, et il paraîtra en présence du Seigneur, et il y restera toujours."
Elkana, son époux, lui répondit : "Fais comme il te plaît, attends que tu l'aies sevré ; veuille seulement le Seigneur accomplir sa parole !" La femme resta donc et allaita son fils, jusqu'à ce qu'elle l'eût sevré.
Quand elle l'eut sevré, elle l'emmena avec trois taureaux, une êpha de farine et une outre de vin et le conduisit à la maison du Seigneur, à Silo ; l'enfant était encore tout jeune.
On immola l'un des taureaux, puis on présenta l'enfant à Héli ;
Et Hanna lui dit : "Ecoute-moi, seigneur ! Par ta vie, seigneur ! Je suis cette femme que tu as vue ici, près de toi, implorer l'Eternel.
C'est pour obtenir cet enfant que j'avais prié ; et l'Eternel m'a accordé ce que je lui avais demandé.
Mais à mon tour je l'avais voué au Seigneur : depuis qu'il est né, il est consacré à Dieu." Alors on se prosterna devant l'Eternel.
2.1-10
Et Hanna se mit en prière, et elle dit : Mon cœur se délecte en l'Eternel, mon front s'est relevé grâce au Seigneur ; je puis ouvrir la bouche en face de mes ennemis, car j'ai à me réjouir, Seigneur, de ton assistance.
Nul n'est saint comme l'Eternel, nul ne l'est que toi seul ! Aucune Puissance n'égale notre Dieu.
Cessez, cessez vos paroles arrogantes, les bravades qui s'exhalent de votre bouche ; car il dispose de toute science, l'Eternel, et toute œuvre lui est facile.
Par lui, l'arc des forts est brisé, et ceux qui faiblissent sont armés de vigueur ;
Ceux qui vivaient dans l'abondance se font mercenaires, et qui souffrait de la faim en est délivré ; tandis que la femme stérile enfante sept fois, la mère féconde est humiliée.
L'Eternel fait mourir et fait vivre ; il précipite au tombeau, et en retire.
L'Eternel appauvrit et enrichit, abaisse et relève à son gré.
Il redresse l'humble, couché dans la poussière, fait remonter le pauvre du sein de l'abjection, pour les placer à côté des grands et les installer sur un siège d'honneur ; car les colonnes de la terre sont à l'Eternel, c'est lui qui en a fait les supports du monde.
Il veille sur les pas de ses adorateurs, tandis que les impies périssent dans les ténèbres, car ce n'est pas la force qui fait le vainqueur.
L'Eternel, ses agresseurs sont foudroyés, quand sur eux, du haut du ciel, Il tonne ; l'Eternel juge les sommités de la terre ! Et Il donnera la puissance à son roi, et Il exaltera la gloire de son élu.
LECTURES DU 2ème JOUR :
Genèse 22. 1-24
Il arriva, après ces faits, que Dieu éprouva Abraham. II lui dit : "Abraham !" II répondit : "Me voici."
II reprit "Prends ton fils, ton fils unique, celui que tu aimes, Isaac ; achemine-toi vers la terre de Moria et là offre-le en holocauste sur une montagne que je te désignerai."
Abraham se leva de bonne heure, sangla son âne, emmena ses deux serviteurs et Isaac, son fils et ayant fendu le bois du sacrifice, il se mit en chemin pour le lieu que lui avait indiqué le Seigneur.
Le troisième jour, Abraham, levant les yeux, aperçut l'endroit dans le lointain.
Abraham dit à ses serviteurs : "Tenez-vous ici avec l'âne ; moi et le jeune homme nous irons jusque là-bas, nous nous prosternerons et nous reviendrons vers vous."
Abraham prit le bois du sacrifice, le chargea sur Isaac son fils, prit en main le feu et le couteau et ils allèrent tous deux ensemble.
Isaac, s'adressant à Abraham son père, dit "Mon père !" Il répondit : "Me voici mon fils." II reprit : "Voici le feu et le bois, mais où est l'agneau de l'holocauste ?"
Abraham répondit : "Dieu choisira lui-même l’agneau de l’holocauste mon fils !" Et ils allèrent, tous deux ensemble.
Ils arrivèrent à l'endroit que Dieu lui avait indiqué. Abraham y construisit un autel, disposa le bois, lia Isaac son fils et le plaça sur l'autel, par-dessus le bois.
Abraham étendit la main et saisit le couteau pour immoler son fils.
Mais un envoyé du Seigneur l'appela du haut du ciel, en disant : "Abraham ! Abraham !"
II répondit : "Me voici." II reprit : "Ne porte pas la main sur ce jeune homme, ne lui fais aucun mal ! car, désormais, j'ai constaté que tu honores Dieu, toi qui ne m'as pas refusé ton fils, ton fils unique !"
Abraham, levant les yeux, remarqua qu'un bélier, derrière lui, s'était embarrassé les cornes dans un buisson. Abraham alla prendre ce bélier et l'offrit en holocauste à la place de son fils.
Abraham dénomma cet endroit : Adonaï-Yiré ; d'où l'on dit aujourd'hui :"Sur le mont d’Adônaï-Yéraé."
L'envoyé de l'Éternel appela une seconde fois Abraham du haut du ciel,
Et dit : "Je jure par moi-même, a dit l'Éternel, que parce que tu as agi ainsi, parce que tu n'as point épargné ton enfant, ton fils unique,
Je te comblerai de mes faveurs ; je multiplierai ta race comme les étoiles du ciel et comme le sable du rivage de la mer et ta postérité conquerra les portes de ses ennemis.
Et toutes les nations de la terre s'estimeront heureuses par ta postérité, en récompense de ce que tu as obéi à ma voix."
Abraham retourna vers ses serviteurs ; ils se remirent en route ensemble pour Beer Shava, où Abraham continua d'habiter
Après cet événement, Abraham reçut les nouvelles suivantes : "Milka, elle aussi, a donné des enfants à Nahor ton frère :
Ouç, son premier-né ; Bouz, son frère ; Kemouel, père d'Aram ;
Késed, Hazo, Pildach, Yidlaf et Bathuel,
Lequel Bathuel a engendré Rébecca." Milka avait donné ces huit fils à Nahor, frère d'Abraham.
Sa concubine, nommée Reouma, avait eu aussi des enfants : Tébah, Gaham, Tahach et Maaka.
Jérémie 31.1-20
Ainsi parle l'Eternel : "Il a obtenu grâce dans le désert, ce peuple échappé au glaive ; va [prophète] rassurer Israël.
Dès les temps reculés, l'Eternel s'est montré à moi ; oui [disait-il] je t'aime d'un amour impérissable, aussi t'ai-je attirée à moi avec bienveillance.
De nouveau je t'édifierai et tu seras bien édifiée, vierge d'Israël ; de nouveau tu iras, parée de tes tambourins, te mêler aux danses joyeuses.
De nouveau tu planteras des vignes sur les coteaux de Samarie, et ce qu'auront planté les vignerons, ils en recueilleront le fruit.
Oui, il viendra un jour où les sentinelles s'écrieront sur la montagne d'Ephraïm Debout ! Montons à Sion vers l'Eternel, notre Dieu !"
En vérité, ainsi parle l'Eternel : "Eclatez en chants joyeux au sujet de Jacob, en cris d'allégresse au sujet de la première des nations ; publiez à voix haute des louanges et dites : Assure, ô Seigneur, le salut de ton peuple, des derniers restes d'Israël !
Oui, je veux les ramener de la région du Nord, les rassembler des extrémités de la terre ; l'aveugle même et le boiteux, la femme enceinte et l'accouchée se joindront à eux : en grande foule, ils reviendront ici.
Avec de [douces] larmes ils reviendront et de touchantes supplications ; je les dirigerai, je les conduirai vers des sources abondantes, par une route unie, où ils ne pourront glisser ; car je suis pour Israël un père, Ephraïm est mon premier-né."
Ecoutez la parole de l'Eternel, ô nations ! Annoncez-la sur les plages lointaines, dites : "Celui qui disperse Israël saura le rallier, et il veille sur lui comme le pasteur sur son troupeau."
Car l'Eternel délivre Jacob et il le sauve de la main de plus fort que lui.
Ils viendront et entonneront des chants sur les hauteurs de Sion, ils accourront jouir des biens de l'Eternel, du blé, du vin et de l'huile, des produits du menu et du gros bétail ; leur âme sera semblable à un jardin bien arrosé et ils seront désormais exempts de soucis.
Alors, la jeune fille prendra plaisir à la danse, adolescents et vieillards [se réjouiront] ensemble ; je changerai leur deuil en allégresse et en consolation, et je ferai succéder la joie à leur tristesse.
Je rassasierai les prêtres de victimes grasses, et mon peuple sera comblé de mes biens, dit l'Eternel.
Ainsi parle le Seigneur : "Une voix retentit dans Rama, une voix plaintive, d'amers sanglots. C'est Rachel qui pleure ses enfants, qui ne veut pas se laisser consoler de ses fils perdus !
Or, dit le Seigneur, que ta voix cesse de gémir et tes yeux de pleurer, car il y aura une compensation à tes efforts, dit l'Eternel, ils reviendront du pays de l'ennemi.
Oui, il y a de l'espoir pour ton avenir, dit le Seigneur : tes enfants rentreront dans leur domaine.
J'entends bien Ephraïm se désoler : "Tu m'as corrigé et j'ai accepté la correction, tel un bouvillon indompté : accueille-moi de nouveau, je reviens à toi ; car toi seul, Eternel, seras mon Dieu.
Oui, rentré en moi-même, je me suis repenti ; éclairé sur mes fautes, je me suis frappé la poitrine, je reconnais avec honte et confusion que j'expie l'opprobre de mes jeunes années. "
Ephraïm est-il donc pour moi un fils chéri, un enfant choyé, puisque, plus j'en parle, plus je veux me souvenir de lui ? Oh ! oui, mes entrailles se sont émues en sa faveur, il faut que je le prenne en pitié, dit l'Eternel."
Aie soin de dresser des signaux, érige-toi des poteaux indicateurs ; fais bien attention à la chaussée, au chemin que tu as suivi. Reviens, ô vierge d'Israël, reviens dans ces villes qui sont les tiennes.
Ps 32
De David. Maskîl. Heureux celui dont les fautes sont remises, dont les péchés sont couverts [par le pardon] !
Heureux l’homme à qui l’Eternel n’impute pas d’iniquité, et qui n’a point d’astuce dans l’esprit !
Tant que je gardais le silence, mes membres dépérissaient par mes plaintes tout le long de la journée.
C’est que jour et nuit ta main pesait sur moi : ma sève s’altérait [comme] aux feux de l’été. Sélah !
[Maintenant] je te fais l’aveu de mon péché, et je ne dissimule pas mon iniquité. J’ai dit : "Je confesserai mes transgressions au Seigneur", et toi, tu fais disparaître la gravité de ma faute. Sélah !
C’est pourquoi tout homme pieux doit t’implorer à l’heure qui est propice, ne serait-ce que pour que la violence des grandes eaux ne vienne pas l’atteindre.
C’est toi qui es mon abri ! Tu me protèges contre l’adversité, tu m’environnes de chants de délivrance. Sélah !
"Je te donnerai la sagesse, je te guiderai dans la voie que tu dois suivre ; j’aurai les yeux fixés sur toi."
Ne soyez pas comme le cheval, comme le mulet, auxquels manque l’intelligence, qu’il faut retenir par les rênes et le mors, leur parure qu’ils rongent pour qu’ils ne s’approchent pas de toi.
Nombreux sont les maux qui menacent le méchant ; mais quiconque a confiance en l’Eternel se trouve environné de sa grâce.
Réjouissez-vous en l’Eternel, soyez dans l’allégresse, ô justes, entonnez des chants de triomphe, vous tous, cœurs droits !
Ps 65
Au chef des chantres. Psaume de David. Cantique.
A toi, ô Dieu, qui résides dans Sion, l’attente confiante, la louange ! Envers toi, on s’acquitte de ses vœux.
Tu entends les prières : toute créature se présente devant toi.
Des actes criminels avaient pris le dessus sur moi : nos fautes, c’est toi qui les effaces.
Heureux celui que tu choisis et admets en ta présence, pour qu’il habite dans tes parvis ! Puissions-nous nous délecter de la beauté de ta maison, de la sainteté de ton palais !
De façon merveilleuse tu nous exauces dans ton équité, Dieu de notre salut, espoir des limites les plus reculées de la terre et de l’Océan ;
Qui consolides les montagnes par ta force, qui es ceint de puissance ;
Qui apaises le tumulte des mers, le tumulte de leurs flots et l’agitation des peuples.
Les habitants des rives lointaines sont pris de crainte devant tes prodiges ; tu fais résonner de chants les régions où naissent matin et soir.
Tu veilles sur la terre et tu l’abreuves, tu la combles de richesses ; car le fleuve de Dieu déborde d’eau : tu leur assures leur blé. C’est dans ce but que tu la prépares.
Tu en inondes les sillons, en écrases les glèbes, par les ondées tu la détrempes, tu en bénis les plantes.
Tu couronnes l’année de tes bienfaits ; les sentiers que tu foules ruissellent de délices.
Ruissellent aussi les pâturages du désert ; les collines se ceignent d’allégresse.
Les prairies sont revêtues de troupeaux, les vallées se couvrent de blé comme d’un manteau. Partout des clameurs de joie et des chants !
Ps 24
De David. Psaume. A l'Eternel appartient la terre et ce qu'elle renferme, le globe et ceux qui l'habitent.
Car c'est lui qui l'a fondée sur les mers et affermie sur les flots.
Qui s'élèvera sur la montagne du Seigneur ? Qui se tiendra dans sa sainte résidence ?
Celui dont les mains sont sans tache, le cœur pur, qui n'atteste pas ma personne pour la fausseté, et ne prête pas de serment frauduleux :
Celui-là obtiendra la bénédiction de l'Eternel, la bienveillance du Dieu de son salut.
Tel est le sort de ses adorateurs, de ceux qui recherchent ta face, de Jacob. Sélah !
Exhaussez, ô portes, vos frontons, relevez-vous, portails antiques, pour qu'il entre, le roi de gloire !
Qui donc est ce roi de gloire ?" L'Eternel fort et puissant, l'Eternel, héros dans la guerre.
Exhaussez, ô portes, vos frontons, relevez-vous, portails antiques, pour qu'il entre, le roi de gloire !
"Qui donc est ce roi de gloire ?" L'Eternel-Cebaot, c'est lui qui est le roi de gloire ! Sélah !
Ps 103
De David. Bénis, mon âme, l’Eternel ! Que tout mon être bénisse son saint nom !
Bénis, mon âme, l’Eternel, et n’oublie aucun de ses bienfaits.
C’est lui qui pardonne toutes tes fautes, guérit toutes tes souffrances ;
Délivre ta vie de l’abîme, te ceint comme d’une couronne de sa grâce et de sa clémence ;
Prodigue le bonheur à ton âge florissant, fait se renouveler ta jeunesse comme celle de l’aigle.
L’Eternel accomplit des œuvres de justice, maintient le bon droit en faveur de tous les opprimés.
Il fit connaître ses voies à Moïse, aux enfants d’Israël, ses hauts faits.
L’Eternel est clément et miséricordieux, tardif à la colère et plein de bienveillance.
Il ne récrimine pas sans fin, et son ressentiment n’est pas éternel.
Il n’a garde d’agir avec nous selon nos péchés, ni de nous rémunérer selon nos fautes.
Car autant les cieux sont élevés au-dessus de la terre, autant sa grâce est puissante pour ses adorateurs.
Autant l’Orient est éloigné de l’Occident, autant il éloigne de nous nos manquements.
Comme un père prend pitié de ses enfants, l’Eternel prend pitié de ceux qui le craignent ;
Car il connaît, lui, nos penchants, il se souvient que nous sommes poussière.
Le faible mortel, ses jours sont comme l’herbe ; comme la fleur des champs, ainsi il fleurit.
Dès qu’un souffle passe sur lui, il n’est plus ; la place qu’il occupait ne le reconnaît plus.
Mais la grâce du Seigneur dure d’éternité en éternité en faveur de ceux qui le craignent ; sa bienveillance [s’étend] aux enfants des enfants
De ceux qui respectent son alliance, et se souviennent de ses préceptes pour les observer.
L’Eternel a établi son trône dans les cieux, et sa royauté domine sur toutes choses.
Bénissez l’Eternel, vous, ses anges, héros puissants, qui exécutez ses ordres, attentifs au son de sa parole.
Bénissez l’Eternel, vous, toutes ses armées, ses ministres, qui accomplissez ses volontés.
Bénissez l’Eternel, vous, toutes ses créatures, dans tous les lieux où s’étend son empire. Bénis, mon âme, l’Eternel !
Ps 104
Bénis, mon âme, l’Eternel ! Eternel, mon Dieu, tu es infiniment grand ; tu es vêtu de splendeur et de majesté.
Tu t’enveloppes de lumière comme d’un manteau, tu déploies les cieux comme une tenture.
Sur les eaux tu as posé les voûtes de ta demeure sublime, les nuages te servent de char, tu t’avances sur les ailes du vent.
Des vents tu fais tes messagers ; des flammes ardentes, tes ministres.
Tu as fondé la terre sur ses colonnes d’appui, pour qu’elle ne chancelle jamais.
Tu l’as couverte de flots comme d’un vêtement ; sur les montagnes les eaux s’étaient arrêtées.
A ton injonction elles s’enfuirent ; au bruit de ton tonnerre, elles s’élancèrent éperdues.
Des montagnes s’élevèrent, des vallées s’abaissèrent, occupant la place que tu leur avais assignée.
Tu leur as fixé des barrières infranchissables, pour les empêcher de submerger à nouveau la terre.
Tu fais jaillir des sources dans les vallées, elles poursuivent leur course entre les montagnes.
Elles abreuvent toutes les bêtes des champs, les onagres y étanchent leur soif.
Sur leurs bords, les oiseaux du ciel font leur demeure ; d’entre la feuillée, ils élèvent leur ramage.
Du haut de ta résidence tu arroses les montagnes, la terre est nourrie du fruit de tes œuvres.
Tu fais croître l’herbe pour les animaux domestiques, des plantes pour l’usage de l’homme, en tirant sa nourriture du sein de la terre :
Le vin qui réjouit le cœur des mortels, l’huile qui fait resplendir les visages, le pain enfin qui fortifie le cœur de l’homme.
Les arbres de l’Eternel sont abondamment pourvus, les cèdres du Liban que sa main a plantés.
Là les oiseaux bâtissent leurs nids, la cigogne fait des cyprès sa demeure.
Les montagnes escarpées servent de retraite aux chamois, les rochers de refuge aux gerboises.
Il a fait la lune pour marquer les temps, le soleil connaît le terme de sa course.
Tu amènes les ténèbres, et c’est la nuit, la nuit, où circulent tous les hôtes de la forêt.
Les lionceaux rugissent après la proie, demandant à Dieu leur pâture.
Le soleil commence à poindre, ils se retirent, et vont se blottir dans leurs tanières ;
L’homme se rend à son labeur, accomplit sa besogne jusqu’au soir.
Que tes œuvres sont grandes, ô Seigneur ! Toutes, tu les as faites avec sagesse ; la terre est remplie de tes créations.
Voici le grand océan, aux étendues immenses ! Là fourmillent des êtres sans nombre, des bêtes petites et grandes.
Là cheminent des navires, ce Léviathan que tu as formé pour s’y ébattre.
Tous mettent en toi leur attente, assurés que tu leur donneras leur nourriture en temps voulu.
Tu la leur donnes, ils la recueillent ; tu ouvres la main, ils sont comblés de biens.
Tu dérobes ta face, ils sont dans l’épouvante ; tu leur retires le souffle, ils expirent et retombent dans leur poussière.
Tu renvoies ton souffle, ils renaissent, et tu renouvelles la face de la terre !
Que la gloire de l’Eternel dure à jamais ! Que le Seigneur se réjouisse de ses œuvres !
Il regarde la terre, et elle vacille, il effleure les montagnes, et elles fument.
Je veux chanter l’Eternel ma vie durant, célébrer mon Dieu tant que j’existerai.
Puisse mon cantique lui être agréable ! Moi, je me délecte en l’Eternel.
Que les pécheurs disparaissent de la terre, que les méchants ne soient plus! Mon âme, bénis l’Eternel, Alléluia !
Ps 150
Alléluia ! Louez Dieu en son sanctuaire, louez-le dans le firmament, siège de sa force.
Louez-le pour sa puissance, louez-le pour son immense grandeur.
Louez-le aux sons stridents du Chofar, louez-le avec le luth et la harpe.
Louez-le avec le tambourin et les instruments de danse, louez-le avec les instruments à cordes et la flûte.
Louez-le avec les cymbales sonores, louez-le avec les cymbales retentissantes.
Que tout ce qui respire loue le Seigneur ! Alléluia !
Nul n’est comme notre Dieu, Nul n’est comme notre maître. Nul n’est comme notre roi. Nul n’est comme notre sauveur.
Qui est comme notre Dieu ? Qui est comme notre maître ? Qui est comme notre roi ? Qui est comme notre sauveur ?
Remercions notre Dieu ! Remercions notre maître ! Remercions notre roi ! Remercions notre sauveur !
Béni soit notre Dieu ! Béni soit notre maître ! Béni soit notre roi ! Béni soit notre sauveur !
C’est toi notre Dieu. C’est toi notre maître. C’est toi notre roi. C’est toi notre sauveur.
Ps 145
Hymne de David. Je veux t’exalter, ô mon Dieu, ô Roi, bénir ton nom jusque dans l’éternité.
Chaque jour je te bénirai, je célébrerai ton nom à jamais.
Grand est l’Eternel et justement glorifié, sa grandeur est sans bornes.
Une génération vante tes œuvres à l’autre, et proclame tes hauts faits.
La splendeur de ta glorieuse majesté, le détail de tes merveilles, voilà ce que je veux exposer.
Tous célèbrent la puissance de tes prodiges, et moi aussi je veux annoncer ta grandeur.
Ils ne tarissent pas sur la gloire de ta grande bonté, et ils chantent ta justice.
Clément et miséricordieux est l’Eternel, tardif à la colère et abondant en grâce.
L’Eternel est bon pour tous, sa pitié s’étend à toutes ses créatures.
Toutes tes œuvres te louent, Seigneur ; et tes fidèles adorateurs te bénissent
Ils célèbrent l’honneur de ta royauté, et disent ta puissance,
Pour faire connaître aux fils de l’homme tes hauts faits et l’éclat glorieux de ton règne.
Ta royauté remplit toute l’éternité, et ta domination se prolonge d’âge en âge.
L’Eternel soutient tous ceux qui tombent, et redresse ceux qui sont courbés.
Tous les yeux se tournent avec espoir vers toi, et, toi, tu leur donnes leur subsistance en temps voulu.
Tu ouvres la main et rassasies avec bienveillance tout être vivant.
L’Eternel est juste en toutes ses voies, et généreux en tous ses actes.
L’Eternel est proche de tous ceux qui l’invoquent, de tous ceux qui l’appellent avec sincérité.
Il accomplit les désirs de ses fidèles, entend leurs supplications et leur porte secours.
L’Eternel protège tous ceux qui l’aiment, mais il anéantit tous les impies.
Que ma bouche dise les louanges de l’Eternel, et que toute créature bénisse son saint nom à jamais !
Ps 115.18
Et nous, nous bénissons l’Eternel, maintenant et à tout jamais. Alléluia !