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HISTOIRES VRAIES, GRAND ENSEIGNEMENT POUR NOS VIES : nos RV des mercredis - renforcement


MERCREDI 22.09.2022 (notre 16ème RV)

Dans l'un de ces cours, le Rav Zamir Cohen raconta cette histoire :

Le directeur d'une très grande société était extrêmement généreux et beaucoup de personnes venaient solliciter son aide. 
Pour leur permettre de trouver facilement son bureau, dans l'immeuble de la société, il avait fait apposer dans les escaliers et les couloirs des panneaux indiquant la direction du "bureau du patron".

Un jour, quelqu'un vint demander son aide financière. Et il lui fit remarquer : "Vous avez mis partout des écriteaux "le patron". Mais "le patron", c'est D.ieu". Et il accompagna ses paroles d'un geste, pointant le doigt vers le ciel. "Vous devriez écrire "le directeur" ?"

Le directeur aurait pu s'offusquer de ce qu'une personne venant lui demander la tsedaka, se permette de faire une telle remarque. Mais, comme il était très humble, recherchant la paix en toutes circonstances, il accepta la remarque : il fit changer tous les écriteaux. Et il donna à cet homme trois fois plus que ce qu'il donnait d'habitude. 

Peu de temps après, il vit, sur les écrans de surveillance de la société, une femme de ménage en train de voler. Il appela la sécurité et la fit licencier.
Le lendemain, un homme frappa à son bureau et demanda où était "le bureau du patron". Ayant encore présents à l'esprit la remarque de l'homme venu demander la tsedaka et le changement des écriteaux, il pointa le doigt vers le ciel.
L'homme referma la porte et continua à monter les escaliers. Soudain, le directeur le vit, sur les écrans de surveillance, sortir de sa poche un revolver. Il appela immédiatement la sécurité...
Il s'avéra que cet homme était le mari de la femme de ménage, venu pour tuer celui qui avait renvoyé sa femme. Elle lui avait dit de chercher le bureau du "patron".  
L'humilité du directeur, et sa recherche de la paix... lui avaient sauvé la vie.

Que nous aussi, nous puissions reconnaître, en toutes circonstances, Celui qui est le Grand Patron, au-dessus de nous.
Cela sauvera notre vie, au moment du Jugement sur l'Humanité, à Roch HaChana.
Qu'en ces jours, nous puissions remettre nos vies d'une façon nouvelle à Celui qui est à la fois notre Père et Roi sur nos vies.
Que nous sachions, nous aussi, rectifier nos voies, avec humilité,
et nous engager avec Lui d'une façon complètement nouvelle.

Ketiva vé 'hatima tova à tous, ainsi qu'à vos familles,

que vous soyez tous écrits et scellés pour de bons décrets d'Hachem, pour cette année qui va commencer dans quelques jours...


MERCREDI 13.09.2022 (notre 15ème RV)

A propos de Roch haChana, une Rabbanite nous parla de D.ieu qui est Roi du monde et notre Roi. 
Elle nous raconta cette histoire qui s'est passée au Maroc : 

Un Juif habite au 4ème étage d'un immeuble. Il fit connaissance d'un jeune couple qui habite un magnifique duplex, au 10ème étage de l'immeuble. 
Un jour, ce jeune mari lui raconta que sa femme est la fille du roi du Maroc.
Le Juif fut extrêmement impressionné ! Il demanda : "Je n'ai jamais vu de roi, de toute ma vie. Pourriez-vous me faire cette faveur ? Quand le roi, votre beau-père, viendra vous rendre visite, pourriez-vous m'inviter, juste le temps de le voir ?"
Très gentiment, le jeune homme lui promit qu'il l'inviterait. 
Et, en effet, quelques temps plus tard, il le prévint que son beau-père était en visite chez eux et qu'il pouvait monter lui parler.
Le Juif était si impressionné de voir un roi, pour la première fois de sa vie, au point qu'il ne parvenait pas à articuler un seul mot...
Le roi lui dit gentiment bonjour et s'adressa à lui avec une grande bienveillance.
Il lui posa quelques questions, pour le connaître.
Il lui demanda, notamment, s'il avait des enfants : 
"Oui, j'ai trois enfants : l'aîné va avoir 13 ans et va faire sa Bar Mitsva ; et deux autres enfants, plus jeunes."
"Qu'est-ce que la Bar Mitsva ?" demanda le roi.
Le Juif expliqua qu'à 13 ans, le garçon juif prend sur lui les Commandements d'Hachem. Il y a une cérémonie, au cours de laquelle il monte à la Torah. Et on fait, pour lui, une grande fête avec un repas..."
Le roi écouta avec grand intérêt. Puis il demanda : 
"Si je voulais faire un cadeau à votre fils, est-ce que vous l'accepteriez ?"
"Mais oui, bien sûr. Merci infiniment."
Le roi sortit un carnet de chèque. Ecrivit et signa. Et donna le chèque au papa, pour son fils Bar Mitsva.
Le papa regarda. Stupéfait, il dit : "Il doit y avoir une erreur. Est-ce le chèque destiné à quelqu'un d'autre ? Ou est-ce une erreur dans la somme ?"
Le roi répondit : "Il n'y a aucune erreur : le chèque est bien pour vous et il n'y a pas d'erreur dans le montant.
Vous voyez, je suis un roi. Comme tout homme, je suis libre de donner ou de ne pas donner. Mais, si je vous donne, je dois vous donner un cadeau digne d'un roi ! Un cadeau royal !"
Le montant de ce chèque royal était... de 40.000 euro !!

Il est vrai que, lorsque nous nous trouvons devant un roi de ce monde, ou un chef d'Etat, ou un puissant de ce monde, nous sommes impressionnés. 
Alors, à plus forte raison, que nous puissions toujours réaliser devant Qui nous nous tenons, à chaque instant. Et Qui va juger le monde entier, à Roch haChana.

Et que nous ayons toujours conscience que D.ieu veut nous donner le meilleur. Il est Roi sur toutes choses et Il nous a créés pour nous faire du Bien. Il veut nous faire des cadeaux royaux mais, souvent, nous ne demandons pas, n'y pensons pas, n'y croyons pas, ou Le limitons. 

Prenons conscience de Qui est Celui dont nous allons proclamer la Royauté à Roch haChana : le Roi de tout ! Le Roi tout-puissant ! Le Roi qui nous aime et veut nous donner tout le meilleur, au-delà même de tout ce que nous pouvons concevoir !!


MERCREDI 7.09.2022 (notre 14ème RV)

Dans l'un de ses cours, le Rav Zamir Cohen raconta cette histoire et apporta cet enseignement : 
Un homme avait été déporté en Sibérie, pour des travaux forcés. 
Il réussit à survivre, plusieurs dizaines d'années, puis retrouva enfin sa famille !
On lui demanda comment il avait pu survivre à un tel traitement, aussi longtemps, alors que tant d'autres étaient morts.
Il expliqua : 
"Peu de temps avant, j'avais visité un village, avec des amis. Nous avons vu un funambule qui marchait sur un fil, d'un pylône à un autre, à une grande hauteur. Ce qu'il nous dit fut pour moi la clé qui me permit de survivre.
Ce funambule, pour attirer l'attention des foules, jour après jour, et pour que l'on continue à venir le voir, ajoutait chaque fois une difficulté : 
Le premier jour, il marcha sur le fil, d'un pylône à un autre, puis retour.
Le lendemain, il marcha en poussant devant lui une brouette.
Le troisième jour, il fit encore l'allée et retour avec la brouette mais, cette fois-ci... un enfant se trouvait dans la brouette.
Très impressionnés, les gens lui demandèrent : "Comment faites-vous pour ne pas tomber ?"
Il répondit : "Quand je marche, je ne regarde jamais le pylône où je dois arriver, et je ne regarde jamais en avant : je fixe mes yeux et toute mon attention sur le présent : le pas que je suis en train de faire et mon pied que je pose et que j'assure."
Ce fut la clé qui me permit de survivre : 
Ne pas regarder le futur, ni même les jours suivants, et combien de temps je devais arriver à tenir, 
Mais avoir mes yeux et toute mon attention concentrés sur le moment présent : arriver à survivre aujourd'hui, à cet instant puis un autre instant, un jour, puis un autre jour. J'ai concentré toutes mes forces sur la journée, et même sur l'instant présent."

Beaucoup de personnes ayant survécu aux camps de concentration ont dit avoir fait de même.

Le Rav Zamir Cohen expliqua : 
Cela est vrai, aussi, pour notre vie, dans notre travail sur nous-mêmes, et pour notre marche et notre avancée avec Hachem : 
Nous ne devons pas nous disperser, ni chercher à trop faire, ce qui pourrait nous décourager, mais nous demander : 
Quel pas puis-je faire maintenant ? Et le faire. Et bien me stabiliser, me fonder dans ce nouveau pas, avant de penser à quoi que ce soit d'autre. Un petit pas, puis un autre petit pas.
Il vaut mieux un "long chemin", mais sûr.  Comme le disent les Maîtres d'Israël : "le chemin long et court". Certes, nous prévoyons qu'il est plus long, mais il s'avère finalement plus court, car il nous amène à bon port.

Le Rav expliqua encore : 
L'homme qui avait survécu à la déportation en Sibérie nous donna aussi une autre clé fondamentale, pour nos vies. Car il ajouta : 
"Pour ma part, j'étais aussi extrêmement étonné et intrigué par l'enfant qui était dans la brouette : comment pouvait-il être aussi tranquille et calme, dans cet exercice si périlleux, à une telle hauteur ? Je lui posai la question et il me répondit tranquillement, en pointant le doigt vers le funambule : "C'est mon papa !"
Cette réponse m'a éclairé car si, moi aussi, dans la vie, en particulier dans les temps difficiles et les épreuves, je pointe du doigt vers Hachem en disant : "c'est mon Papa qui m'a mis dans cette situation, dans cette difficulté, dans cette épreuve", je resterai toujours confiant, comme cet enfant qui sait qu'il n'y a pour lui aucun danger et qu'il ne risque absolument rien, puisque c'est son papa qui l'a mis là... 

Et, même si je ne le vois pas, c'est forcément pour mon bien !



MERCREDI 31.08.2022 (notre 13ème RV)

Un homme gérait, depuis plus de dix ans, un magasin de vins et alcools. 
Et il avait une très grande réussite. 
Reconnaissants à Hachem pour toutes les bénédictions qu'Il leur accordait, 
lui et sa femme décidèrent de donner la dîme, la dixième partie de leurs revenus, à l'Oeuvre de D.ieu.

Or, peu de temps après, à sa grande surprise, 
notre commerçant vit que l'on ouvrait, dans la rue voisine, tout près de son commerce, un magasin beaucoup plus grand et plus luxueux que le sien, superbement agencé et magnifiquement achalandé !

Lui et sa femme ne comprirent pas : 
ils se demandèrent comment il leur arrivait un tel coup, alors qu'ils venaient à peine de commencer à donner leur dîme.
Néanmoins, ils gardèrent toute leur confiance en D.ieu qui est fidèle et qui fait toujours tout pour notre bien.
Ils Le remercièrent même pour ce qui venait de leur arriver, qui était forcément pour un bien, même s'ils ne pouvaient encore le comprendre.

Le magasin voisin était très prospère. 
Avec tout le choix de marchandise qu'il possédait, il attirait beaucoup de clientèle et même, peu à peu, des clients de notre ami.
Mais celui-ci continua à prier, mettant toute sa confiance en D.ieu qui est fidèle.
Pleins de foi, lui et sa femme continuèrent à payer la dîme de leurs revenus.

Peu de temps après, le propriétaire du magasin téléphona et dit : 
"Cela fait plus de dix ans que vous louez mon commerce, et vous l'avez parfaitement bien géré.
Mais je voudrais maintenant que ce soit mon fils qui continue.
Je vous donne un mois. Après quoi, je ne pourrai plus vous le louer. Et mon fils vous remplacera."

Abasourdi, sous le choc de ce nouvel événement, notre commerçant ne savait pas quoi penser.
Comment ces coups successifs survenaient, juste quand lui et sa femme commençaient à donner leur dîme ?
Mais il tint bon, réaffirmant à Hachem sa foi qu'Il est Tout-Puissant, qu'Il gère tous les événements de nos vies et que tout est pour notre bien,
Et il Le remerciait pour ce qui se passait, et pour cette opportunité d'affirmer sa foi et sa confiance.

Il sortit dans la rue pour marcher et se changer les idées, et ne pas trop penser à tout ce qui se passait...
Et voilà que, dans la rue voisine, un écriteau était sur la porte de la magnifique boutique concurrente.
Il s'approcha pour lire. 
L'écriteau portait ces mots : "A vendre".
A vendre ? Mais le magasin avait ouvert peu de temps auparavant ! 
Intrigué, il entra et demanda au patron : 
"Vous vendez votre magasin ?"
"Oui, j'ai trop investi et je n'arrive pas à payer mes dettes. Je le vends donc un prix très intéressant, car il faut absolument que je rembourse ce que je dois."

C'est ainsi que notre ami put acheter, à un très bon prix, un magasin qui était beaucoup plus beau et bien mieux achalandé que le sien !"
En réalité, dès que lui et sa femme avaient commencé à payer leur dîme, D.ieu avait voulu les bénir. 
Et Il avait commencé à tout préparer, par l'installation du nouveau magasin, puis par l'appel téléphonique du propriétaire...

Apparemment, des problèmes survenaient, l'un après l'autre. Mais, en réalité, nos problèmes sont des Bénédictions d'Hachem, qui sont cachées à nos propres yeux. Parfois, il nous sera donné de le voir plus tard. Parfois... nous le verrons dans l'Eternité...

La Torah nous le montre, notamment par la vie de Joseph, ou celle de David : 
on voit comment D.ieu a préparé Sa Bénédiction et l'accomplissement de Ses promesses.
De l'extérieur, survenaient des épreuves et des catastrophes terribles : la vente de Joseph, puis sa mise en prison...
Et aussi, toutes les souffrances de David, que son beau-père Shaul poursuivit pour le tuer... puis, même, son propre fils voulut le tuer... Et bien d'autres souffrances...

Et Hachem n'avait-il pas promis à Avraham : 
"Quitte ton pays et la maison de ton père, vers le pays que Je te montrerai. Je ferai de toi une grande nation, et Je te bénirai..." 
Or, à peine arrivé dans ce pays promis, la famine survint et Avraham dut descendre en Egypte, sa femme fut enlevée... 

Beaucoup de personnes qui commencent à marcher avec D.ieu ont, tout d'un coup, des problèmes ou des épreuves qu'ils n'avaient jamais eus avant.
En réalité, D.ieu est en train de tester leur foi et leur confiance en Lui.
Et... Il est en train de les préparer pour recevoir des Bénédictions qu'ils n'auraient pas pu recevoir, auparavant !!...

Ne nous décourageons donc pas, quand cela nous arrive. 
Mais, au contraire, comme Joseph, David et Avraham, et comme le couple de notre histoire, 
continuons à regarder à D.ieu, affirmant notre foi et notre confiance.
Et remercions-Le, déjà, pour les bénédictions qu'Il est en train de nous préparer, par les difficultés présentes,
bénédictions qu'Il ne tardera pas à nous donner,
Béezrat Hachem...

Qu'Hachem vous bénisse tous et nous garde toujours dans la Foi et la Confiance dans Ses Projets parfaits, pour nous et pour Son monde.



MERCREDI 25.08.2022 (notre 12ème RV)

Après la Shoah, un enfant juif de 12 ans arriva aux Etats-Unis, à New-York, seul survivant de toute sa famille qui avait été assassinée dans les camps de la mort. 

Pour vivre, il vendait des journaux dans les rues. Et, la nuit, il dormait dehors, sur un banc.
C'était bientôt l'hiver. Les membres d'une synagogue, apprenant qu'un enfant juif dormait dans la rue, eurent de la compassion pour lui et lui proposèrent : 
"Bientôt, il va faire très froid. Tu ne peux pas rester dehors. 
Si tu le veux, nous te proposons de dormir dans une pièce attenante à la synagogue. 
Dans la journée, tu pourras t'occuper des locaux, les tenir propres. Ainsi, tu seras à l'abri." 
Tout heureux et reconnaissant, il accepta.

Il ne savait ni lire, ni écrire, mais c'était un enfant très vif et très intelligent, et il commença à rendre de grands services. 
En particulier, après le Shabbat, il se rappelait parfaitement qui s'était engagé à payer les "montées à la Torah", ainsi que les sommes. 
Et, durant la semaine, lorsque chacun venait régler la somme qu'il devait, il savait dire, ensuite, au responsable de la synagogue qui était venu payer, et combien.

Finalement, sa présence arrangea tout le monde, de sorte qu'il resta de nombreuses années dans les locaux de la synagogue. D'autant plus que, sans savoir lire et écrire, il n'aurait pas su quel travail faire et comment chercher... 
Et puis il se maria et le couple eut des enfants. 

Après 25 années de vie et de service dans la synagogue, les responsables lui dirent un jour : 
"Cela fait un an que nous voulons te parler, mais nous ne savons pas comment te le dire... 
Maintenant, tout fonctionne avec des ordinateurs. Il faut donc que tu saches lire et écrire, et que tu travailles avec l'ordinateur de la synagogue. 
Si tu acceptes, nous te laissons le temps d'apprendre à lire et à écrire, puis d'apprendre à faire le travail de secrétariat de la synagogue. 
Sinon, nous en sommes vraiment désolés, nous devrons te dire de partir, et nous embaucherons quelqu'un d'autre."

Il tenta de les persuader de le laisser rester : 
"A mon âge, comment vais-je apprendre à lire et écrire ? 
Mais cela fait tellement longtemps que je suis ici ! Vous ne pouvez me renvoyer !
Et comment vais-je trouver un autre travail ? Et, maintenant, j'ai une famille à nourrir !"

"Nous sommes désolés. Mais c'est notre proposition. Si tu le veux, nous te laissons le temps d'apprendre à lire et à faire le travail. Ou bien tu dois partir."

Il fut d'abord sous le choc, après tellement d'années dans cette synagogue !
Puis, il fut en colère. Non pas contre eux, mais en colère contre D.ieu : 
"Comment D.ieu permet-Il que les responsables de la synagogue me traitent ainsi ? 
Je L'ai servi aussi bien que j'ai pu, toujours dans l'amour et la joie, et dans un dévouement total ?!!"

Lorsqu'il rencontrait des Rabbanim, il se plaignait à eux et parlait contre la synagogue qui l'avait ainsi renvoyé, après 25 ans de bons et loyaux services.

Mais, comme nous l'avons dit, il était très vif et intelligent. La synagogue lui avait donné des indemnités, pour les 25 années de travail. Cela faisait une bonne somme. Il l'investit dans une petite entreprise. Il la géra très bien, au point que, rapidement, il put en acheter une autre, puis encore une autre.
Après sept ans, il avait déjà tout un réseau dans la ville de New-York, puis dans tous les Etats-Unis.
Il devint même milliardaire !

Un jour, il vint à un rendez-vous pour signer un contrat extrêmement important : il s'agissait de l'achat d'un immeuble de 7 millions de dollars.
Le notaire du vendeur présenta le contrat. 
Le vendeur sortit son stylo de sa poche et signa.
Et lui-même sortit de sa poche... une boite en or contenant un tampon d'encre, grâce auquel il signa en apposant son pouce sur le contrat...
Le vendeur, interloqué, lui demanda : 
"Excusez-moi si je vous pose cette question mais, avec toutes les affaires que vous faites et la fortune que vous avez bâtie... vous ne savez pas lire et écrire ?
Il répondit en riant : 
"Si j'avais su lire, je serais encore en train de nettoyer le plancher d'une synagogue !..."

Tout d'un coup, en prononçant cette phrase, il réalisa : 
"J'ai tout vu à l'envers !! D.ieu n'a pas fait que l'on me renvoie BIEN QUE je L'aie servi fidèlement pendant 25 ans. 
Mais, au contraire, c'est PARCE QUE je L'ai servi fidèlement que D.ieu a fait qu'on me renvoie !!... 
Il voulait me donner beaucoup mieux, mais je n'ai pas su le voir ! 
En fait, de ce renvoi, il n'est sorti que du Tov, du Bien !!"

Souvent, en regardant nos vies, nous voyons le mal, les difficultés, les souffrances, les épreuves. Mais ce n'est que l'enveloppe extérieure dans laquelle Hachem a caché le bien qu'Il veut nous donner, qu'il ne nous est pas toujours possible de voir.

Il a créé ce monde à l'image de nos vies, pour nous transmettre des messages et nous enseigner, au travers de ce que nous voyons autour de nous : 

Nous le savons tous : le grain doit être enfoui dans le sol et doit y pourrir. C'est seulement de cette descente et de cette pourriture que sortira un épi de blé.
De la même façon, pour construire une maison, il faut commencer par creuser. Et, plus on veut construire un édifice élevé, et plus il faut d'abord creuser profond et faire des fondations solides. Seulement après être descendus profond, on pourra commencer à édifier l'immeuble...

D.ieu nous demande de faire notre part. Quand nous la faisons, quoi qu'il nous arrive, nous pouvons être sûrs que c'est pour notre bien. 
Parfois, nous le verrons plus tard, comme cet homme de notre histoire.
Parfois, nous le verrons... dans l'éternité...
Mais soyons sûrs que D.ieu ne nous donne toujours que du Tov, du Bien.


MERCREDI 17.08.2022 (notre 11ème RV)

Une rabbanite qui nous enseigne, nous raconta cette histoire qui nous a tous bouleversés : 

Bien qu'il soit déjà d'un certain âge, un Rav avait décidé de faire du porte-à-porte, dans les quartiers du nord de Tel-Aviv, afin de parler de D.ieu et de Sa Torah aux personnes qui voudraient bien lui ouvrir leur porte.

Un soir, il entra dans un immeuble et frappa à la porte du rez-de-chaussée. Personne ne répondit. Il monta au premier étage, puis au deuxième... 
Il semblait qu'il n'y avait personne dans l'immeuble. 
Il redescendit. 
Mais, avant de partir, il eut l'idée de frapper à nouveau à la porte du rez-de-chaussée mais, cette fois-ci, plus fort. 
La porte s'ouvrit. 
Un jeune avec des tatouages et des boucles d'oreilles se tenait dans l'embrasure de la porte. Il regardait le Rav avec stupéfaction. 
Tout d'un coup, il lui cria : "Qui vous a dit de venir ?"
Le Rav, pris au dépourvu, ne sut pas trop quoi répondre... 
"Personne. Je suis venu de moi-même. Je voulais étudier la Torah avec vous."
Mais l'homme ne se contenta pas de cette réponse. Il insista : 
"Qui vous a dit de venir ?"
"Personne. Je suis venu pour étudier la Torah avec vous."
L'homme le tira à l'intérieur de l'appartement, le fit asseoir et répéta sa question,
à laquelle le Rav répondit de la même façon.
"Vous ne sortirez pas d'ici avant de m'avoir dit qui vous a fait venir !"
L'homme passa dans la pièce voisine.
Le Rav resta assis, sans trop savoir quoi faire et quoi dire, pas trop rassuré par l'apparence de cet homme, par son ton et par son insistance. 
Il ne comprenait pas ce qu'il lui voulait et ne savait pas comment se sortir de cette situation...
Au bout d'un moment, l'homme revint dans la pièce, toujours avec la même question,
à laquelle le Rav répondit à nouveau : 
"Je suis venu de moi-même, pour étudier avec vous."

L'homme expliqua alors : 
"Je vais vous montrer quelque chose, dans la chambre" : 
il montra... qu'il avait tout préparé pour se suicider !

"Je suis tout seul dans la vie. Je n'ai pas de famille, pas d'amis. Personne ! Je suis très mal. Désespéré !
Et j'ai tout préparé pour en finir !
Mais, avant, j'ai dit à D.ieu : 
"Si tu existes, aide-moi maintenant ! Fais quelque chose ! Interviens et sauve-moi !!"

"A peine avais-je dit ces mots que vous avez frappé à ma porte ! 
Et j'ai été stupéfait de vous voir ! Un Rav !!
Non ! Vous n'êtes pas venu de vous-même ! C'est D.ieu qui vous a envoyé !!
D.ieu a entendu mon cri de désespoir et Il m'a répondu !!!"

Le Rav commença à enseigner cet homme et à l'aider, autant qu'il le pouvait.
L'homme s'est sincèrement engagé avec D.ieu et il a avancé, à la fois dans l'étude de la Torah et dans la pratique des Commandements.
Le Rav lui proposa un chidou'h. L'homme se maria. Et ils fondèrent leur famille sur la Torah.

Tout cela fut raconté, lors des obsèques du Rav, par un homme religieux qui conclut : 
"Et savez-vous qui est cet homme que le Rav a ainsi sauvé du suicide et à qui il a fait découvrir D.ieu et Sa Torah ? 
C'est moi-même. 
C'est moi que le Rav a sauvé !!
Que D.ieu donne le repos à son âme."

Rien de ce que nous faisons n'est anodin. Tout est important.
Que nous prenions sur nous de grands projets, comme aussi dans les actes de notre quotidien, demandons à D.ieu de nous guider et Se servir de nous. Et soyons à Son écoute.  
Et, s'il nous vient l'idée de frapper une nouvelle fois à une porte, dans un immeuble qui semble complètement vide, faisons-le. 
Il a pour nous des Projets, au-delà de tout ce que nous pouvons imaginer...

Et, qui que nous soyons, sachons que D.ieu nous aime, nous connaît, nous comprend, qu'Il entend toutes nos prières et nos cris vers Lui. Et Il y répond !!

Et soyons, aussi, à l'écoute des besoins et des cris de nos semblables, comme l'a fait ce Rav. 
Baru'h Hachem !!!


MERCREDI 11.08.2022 (notre 10ème RV)

Le Rav Zaïd raconta cette très belle histoire, très émouvante et édifiante, sur la Mitsva du respect des parents :

Un jeune voisin lui dit qu'il avait un très bon travail, très intéressant, avec un haut salaire et même une belle voiture mise à sa disposition par son patron. Et, chaque jour, il remerciait D.ieu pour ce travail !

Pourtant, un jour, ce jeune demanda au Rav comment prendre une carte de bus, ce qui suscita chez le Rav Zaïd de la surprise... Le jeune répondit qu'il avait dû quitter son travail.
Quitter un travail tellement idéal ??!

Le jeune voisin expliqua : "On doit couper une jambe à mon père. Mais, pour tenter d'éviter cette amputation, les médecins ont voulu d'abord tenter une opération du genou. Et les médecins ont insisté sur le fait que mon père devait absolument rester allongé pendant trois mois. Et il était essentiel qu'il soit constamment accompagné, afin qu'il ne bouge pas du tout.

"J'ai donc demandé à mon patron qu'il m'accorde trois mois de congé. Mais il a refusé. J'ai insisté, expliquant le risque d'amputation, pour mon père. Mais mon patron n'a rien voulu savoir. 

"Je suis sorti de son bureau et suis allé marcher dehors, afin de réfléchir. Puis, je suis revenu lui dire que j'avais décidé de prendre, de moi-même, ces trois mois de congé. Mon patron s'est mis en colère et m'a dit que, si je prenais ce congé, il me renvoyait. J'ai répondu que, pour moi, mon père en bonne santé, et avec ses deux jambes, était plus important que toute autre chose, même qu'un travail avec un bon salaire et une belle voiture. 

"C'est ainsi que, ces trois mois, je reste avec mon père. Je n'ai plus ni voiture, ni même de salaire, mais D.ieu pourvoira !"

Quelques mois plus tard, ce jeune m'a raconté que l'opération avait très bien réussi et qu'il n'y avait plus besoin d'amputation : "mon père garde sa jambe !" Il ajouta : "Maintenant, je vais rechercher un travail."

Très peu de temps après, il me dit : "D.ieu a pourvu pour un nouveau travail encore bien mieux que le précédent : cette fois-ci, c'est tout près de chez moi ; c'est aussi dans ma spécialité professionnelle, mais encore beaucoup plus intéressant. Mon salaire est bien plus haut que le précédent, et j'ai une voiture de fonction encore plus belle !"

"Mais je vais vous raconter ce qui s'est passé d'encore plus extraordinaire : 
le bureau où je travaillais auparavant est entré dans de très gros problèmes. Le patron a emprunté beaucoup d'argent. Finalement, il a fait faillite. Si j'étais resté, j'aurais perdu mon travail et je n'aurais même pas reçu d'indemnité !"


«Honore ton père et ta mère comme te l’a ordonné Hachem ton D.ieu, afin que soient prolongés tes jours et afin qu’il te soit fait du bien» (Dévarim 5, 16) Et, comme nous le voyons par cet exemple, Il te bénira et comblera tous tes besoins.

Par reconnaissance pour tout ce qu'ils ont fait pour toi, prends soin de tes parents, téléphone-leur, va leur rendre visite et rends-leur service comme tu le peux.


Le Rav Zaïd raconta aussi cette histoire d'un jeune qui, pour sa Bar Mitsva, demanda au Hafetz Haim quel engagement il pouvait prendre, pour toute sa vie. 

Le Hafetz Haim lui répondit : 
"La Mitsva du respect de tes parents : chaque jour, fais quelque chose pour eux. Et D.ieu t'entourera de Sa Providence Divine pendant toute ta vie."




MERCREDI 3.08.2022 (notre 9ème RV)

Le Rav Zamir Cohen raconta, dans l'un de ses cours, cette histoire très émouvante, et combien riche d'enseignements pour nous : 

Le Rav d'une yeshiva étant décédé, sa veuve accepta l'invitation de sa fille et de son gendre à venir habiter chez eux. 
Elle demanda à son gendre s'il voulait bien s'occuper de la location de son appartement à Tel-Aviv, ce qu'il fit. 
Le loyer était de 5.000 shékels par mois. 
Parmi toutes les personnes qui voulaient louer l'appartement, il y avait une femme veuve, avec ses trois enfants. Mais elle expliqua qu'elle pouvait seulement payer 3.000 shékels. 
Le gendre lui dit gentiment que le loyer était de 5.000. 
Ce à quoi elle répondit qu'elle et ses enfants devaient quitter un appartement dont le loyer était 3.000 shékels, pour se rapprocher de son travail. Et elle ne pouvait payer davantage.
Le gendre consulta sa belle-mère qui répondit avec bonté : 
"J'ai tout ce qu'il me faut. De plus j'habite maintenant chez vous. Et, de toute façon, les médecins ont dit que je suis très malade et que je n'ai pas beaucoup de temps à vivre. Si cela peut aider cette femme avec ses enfants, j'accepte de lui louer l'appartement 3.000 shékels."
La femme vint donc y habiter, avec ses enfants.
Après une année, se posa la question du renouvellement éventuel du contrat de location, et à quel prix.
Le gendre rappela à la femme que le loyer était de 5.000 shékels. Mais, comme elle ne pouvait toujours pas payer une telle somme, la propriétaire accepta de renouveler le contrat au même prix, de 3.000 shékels.
Puis, de même, l'année suivante...
Un jour, la femme donna son préavis : elle allait quitter l'appartement à l'échéance annuelle du bail, car elle allait se remarier et elle irait habiter, ainsi que ses enfants, dans l'appartement de son mari.
Le lendemain-même de leur départ de l'appartement, la propriétaire décéda.
A l'enterrement, son gendre apporta ce message extraordinaire : 

"Maintenant, nous comprenons comment ma belle-mère, qui était si malade, et dont les médecins avaient dit depuis longtemps qu'elle n'avait plus beaucoup de temps à vivre, a reçu d'Hachem plusieurs années supplémentaires de vie : parce qu'elle voulut aider cette pauvre veuve avec ses enfants"...

En ces temps où nous nous rappelons, d'une façon particulière, la destruction du Temple, en raison de la haine gratuite, qu'Hachem nous montre toutes les opportunités où nous pouvons "aimer notre prochain comme nous-même"
Et soyons sûrs que, non seulement nous nous accumulerons des mérites éternels, mais Hachem nous bénira aussi dans cette vie présente.

L'enseignement de cette histoire émouvante est, d'ailleurs, dans les deux sens : 
Non seulement Hachem nous bénit, lorsque nous faisons du bien à notre prochain. 
Mais c'est aussi un rappel que, lorsque nous sommes dans le besoin, Hachem est Tout-Puissant pour pourvoir à nos besoins : Il disposera les coeurs à notre égard et Il fera, pour nous, tous les miracles nécessaires, pour pourvoir à nos besoins.
Combien de fois est-il dit, dans la Torah, qu'Il prend soin de la veuve, de l'orphelin et du pauvre ! 

Et c'est vrai pour tous les domaines de notre vie : nous pouvons Lui remettre nos vies en toute confiance : nous faisons toute notre part et nous pouvons avoir la certitude que Lui fera toute la Sienne.


"Qu'est-ce que Je vous demande ? Si ce n'est que vous vous aimiez les uns les autres et que vous vous honoriez les uns les autres".
[Tana déBé Eliyahou rabba 28]



MERCREDI 27.07.2022 (notre 8ème RV)

Le Rav d'une Yeshiva est invité pour prendre la parole, dans un événement important.
La salle est pleine de monde.
Au moment où le Rav se lève pour parler,
un autre Rav se lève, lui aussi, et fait signe à toutes les personnes qui sont avec lui, qui occupent deux pleines tables, de quitter la réception avec lui. Tous se lèvent et sortent de la salle à sa suite.
Le fils du Rav orateur veut intervenir, en faveur de son père.
Mais celui-ci lui fait signe de rester assis et de ne pas réagir. Par respect pour son père, il obéit.
Et le Rav adresse à l'assistance qui reste, les paroles d'enseignement pour cette soirée.
Quelques jours plus tard, le Rav reçoit un chèque pour aider sa Yeshiva : un million de shékels !!
Le Rav appelle son fils et lui montre : tu vois, quand on reste silencieux devant un affront, quand on cède dans une dispute, cela réjouit le Coeur de notre Père, qui aime le Shalom entre nous. Et Il te bénira... d'autant plus que nous ne le faisons pas pour cela, mais pour Hachem et pour la Paix entre nous.
Peu de temps après, quelqu'un d'autre vint voir le Rav pour faire un autre don important pour sa Yeshiva : trois millions de shékels !!
Le Rav le remercia vivement et le bénit. Il ajouta :
"Pour notre Yeshiva, j'ai besoin de 500.000 shékels.
Mais, pour le reste de la somme, je vous demande de la donner à une autre Yeshiva qui est dans un très grand besoin. Mais, surtout, ne parlez pas de moi."
Et le Rav lui donna le nom... du Rav qui s'était levé, pendant la réception, quand il avait commencé à parler...
Qu'Hachem nous apprenne, à la fois, à rester silencieux devant un affront ou dans une dispute,
mais aussi à ne rien garder dans le coeur, d'amertume ou de rancoeur, à l'image de ce Rav...
Qu'Il nous aide à voir, dans tout ce qui nous arrive, une opportunité que Lui-même nous offre, de travailler sur nos traits de caractères et de réagir par amour pour Lui et dans le Shalom avec les autres.

(cela fut raconté par son fils, après le départ de ce monde du Rav)



MERCREDI 20.07.2022 (notre 7ème RV)

Voici une histoire bouleversante, racontée par le Rav Itshak Fanger, pendant son émission "inspiration quotidienne", le 17 Tamouz : 

Lors de l'un de mes cours, une jeune femme a raconté : 
"Un jour, en hiver, j'étais en voiture avec ma soeur. 
La voiture a dérapé sur le verglas, a tournoyé sur elle-même et s'est arrêtée. 
Nous sommes sorties pour voir s'il y avait des dégâts. 
C'est alors qu'une autre voiture a aussi dérapé, et est arrivée droit sur nous. 
Ma soeur a été tuée. 
Et j'ai été blessé tellement grièvement que j'ai dû subir 16 années de soins et de rééducation.

Cet événement terrible a détruit ma vie !! 
Depuis, j'ai eu deux Tich'a béAv dans l'année !!

(Tich'a béAv, le 9 du mois de Av, est jour de jeûne pour le peuple juif, jour où l'on rappelle la destruction du Temple de Jérusalem, à cause de la haine gratuite, et toutes les catastrophes que le peuple juif a subi, ce jour-là)

Après toutes ces années de soins, un jour, j'ai décidé de téléphoner à l'homme qui nous avait détruites. Je voulais détruire aussi sa vie !
Je l'ai appelé, mais il n'a pas répondu. Un peu plus tard, il m'a rappelée.
J'avais préparé une feuille avec tout ce que je voulais lui asséner ! 
Mais il m'a supplié : 
"D'abord, écoutez-moi, s'il vous plaît, je vais vous raconter ce qui s'est passé : 
ma femme et moi avons eu une dispute extrêmement violente, au point que, moi qui ne bois absolument jamais d'alcool, j'ai bu. J'ai voulu sortir de la maison, pour qu'il n'y ait pas une terrible dispute chez nous. J'ai pris la voiture et, avec le verglas, j'ai dérapé et je vous ai renversées.
J'ai été condamné à de la prison et, à cause de cela, ma femme m'a quitté.
Pendant toutes ces années en prison, j'ai eu deux cancers. 
J'ai été libéré il y a un an. 
Mais personne ne veut m'embaucher, car j'ai fait de la prison."

La jeune femme, qui nous racontait tout cela, poursuivit : 
"Quand je l'ai entendu me raconter son histoire, cela m'a tellement bouleversée que je lui ai dit immédiatement : 
"Je vous pardonne, de tout mon coeur !!"

Par ce pardon que je lui ai donné de tout mon coeur, j'ai ressenti une libération extraordinaire !! Au point que cela a ouvert pour moi une nouvelle vie !
DEPUIS, MOI QUI AVAIS DEUX TICH'A BEAV, 
J'AI DESORMAIS DEUX ANNIVERSAIRES DANS L'ANNEE !!!"

D.ieu nous donne à vivre des événements, des situations et des relations. 
C'est nous qui choisissons comment les voir, quelles couleurs leur donner et comment les vivre.
Au lieu de garder sa haine et de détruire autrui, cette jeune femme a choisi de l'écouter, d'entendre sa souffrance et d'avoir pitié.
Il n'est jamais trop tard pour réparer les situations de nos vies, ce que nous avons dans le coeur et nos relations.

Que D.ieu nous aide à le vouloir et à le faire...
... en particulier pendant ces trois semaines où nous nous rappelons la destruction du Temple de Jérusalem, à cause de la haine gratuite...

Que D.ieu vous bénisse tous.



JEUDI 14.07.2022 (suite de notre RV de mercredi 13.07)

Merci pour vos nombreux messages disant que notre histoire d'hier vous avait beaucoup encouragés et renforcés dans votre foi et confiance en Hachem.
Aujourd'hui, nous raconterons une autre histoire sur ce thème "NOS PRIERES SONT TOUJOURS ENTENDUES ET EXAUCEES" : 

Comme dans l'histoire d'hier, un homme priait pour se marier. 
Il alla demander une Bra'ha, une bénédiction, au Rav Kanievsky.
Celui-ci lui dit.... "Peut-être que votre femme n'est pas encore née ?..."
Cette réponse du Rav fut pour lui une énigme ! Il se dit : "Comment cela, pas encore née ? Je ne peux pas attendre qu'elle naisse et grandisse, pour pouvoir me marier !?..." 
Il continua à prier pour l'épouse que D.ieu lui destinait et pour la rencontrer, au temps de D.ieu...
Peu de temps après, il fit la connaissance de celle qui allait devenir sa femme...
C'est alors qu'il comprit l'énigme. Car, en effet, elle venait de naître... puisqu'elle venait de se convertir...
En priant pour elle, il avait prié, sans le savoir, pour son processus de conversion et pour sa réussite. Puis, ils se sont rencontrés et se sont mariés.

D.ieu connait déjà toutes choses. Ses Projets pour nous et pour nos vies sont parfaits. Chaque événement de nos vies arrive au moment exact et de la façon précise dont D.ieu a prévu qu'il arrive. Et c'est pour notre bien.
Baru'h Hachem !!!




MERCREDI 13.07.2022 (notre 6ème RV)

NOS PRIERES SONT TOUJOURS ENTENDUES ET EXAUCEES
même si nous ne le voyons pas

Dans l'un de ses cours, le Rav Zamir Cohen a raconté cette histoire vraie :

Un homme demande à son Rav ce qu'il doit faire pour se marier, 
car tous ses amis sont déjà mariés, avec des enfants, et lui avance en âge...

Son Rav lui dit quelle prière lire, chaque jour, pendant 30 jours. 
Il le fait. 
Mais il ne voit pas d'exaucement à ses prières. 
Il retourne voir son Rav qui lui dit de continuer à prier, pendant 30 autres jours, ce qu'il fait. 
Mais toujours sans voir aucun résultat.
Il demande à nouveau à son Rav qui lui dit : 
prie encore 30 jours, avec la même prière. 

Plein de Foi et de Confiance en Hachem, et dans les conseils de son Rav, il ne se décourage pas et fait selon ce qui lui est dit.

C'est alors qu'on lui propose de rencontrer quelqu'un. 
Tous deux ressentent qu'ils sont faits l'un pour l'autre et ils décident de se marier.

Au mariage, le père de la mariée partage à la famille et aux invités sa joie et sa reconnaissance envers Hachem. Il explique : 

"J'ai trois filles de 39, 37 et 35 ans. 
Jusqu'à présent, aucune n'était mariée et, merci Hachem, en seulement quelques mois, elles se marient ! Toutes les trois !" 

Le Rav du marié prend alors la parole : 
"Cette joie, nous la devons à ce garçon", dit-il en désignant le marié. 
"Sur mes conseils, il a prié pendant 30 jours, ce qui a eu pour exaucement le mariage de votre fille aînée ; 
il a ensuite prié pendant 30 autres jours, prière elle aussi exaucée, par le mariage de votre deuxième fille.
Lui-même ne voyait pas ces exaucements à ces prières. Mais, sans se décourager et sans poser de questions, il a continué à prier pendant encore 30 jours et D.ieu lui a donné, finalement, de rencontrer sa propre épouse. 
Il ne voyait pas d'exaucement à ses prières, mais il a continué 30 jours supplémentaires, puis encore 30 autres jours, sans douter et sans se décourager. 
Depuis le début, ses prières étaient entendues et exaucées, mais il ne pouvait encore le voir. Il ne le voit que maintenant !"

Nous ne devons jamais nous décourager, dans la prière !
Parfois, D.ieu nous fait le Cadeau de voir qu'Il entend nos prières et qu'Il y répond. 
Et, d'autres fois, nous le verrons plus tard, ou dans l'éternité.

Mais SOYONS BIEN SÛRS que D.IEU ENTEND TOUTES NOS PRIERES ET LES EXAUCE TOUTES !!

Qu'Hachem vous bénisse



JEUDI 7.07.2022 (suite de notre RV de mercredi 6.07)

Merci pour tous vos messages disant combien l'histoire d'hier vous avait touchés, avec aussi un enseignement très profond, comme chaque semaine.

Comme promis hier, voici une nouvelle histoire vraie, très impressionnante aussi, racontée par le Rav Zamir Cohen, sur le même thème :

"D.ieu n'a pas trouvé de récipient pour LA BENEDICTION, si ce n'est LE CHALOM, LA PAIX".
Lorsque nous cédons pour faire le chalom... nous préparons le réceptacle pour notre propre bénédiction !...

C'est la Fête de Souccot. Une famille juive, n'ayant pas de balcon, a construit sa soucca sur le parking de l'immeuble où elle vit
Toute la famille s'affaire pour la décorer et pour tout préparer pour la Fête qui commence le soir, et pour le repas.
Mais l'un des habitants de l'immeuble arrive en voiture et, voyant la soucca, exige qu'elle soit déplacée, car elle a été construite sur sa place de parking.
Le père de famille essaie de le persuader de l'autoriser à laisser là sa soucca, puisque c'est seulement pour quelques jours et que la soucca est déjà construite ; il y a de la place pour se garer ailleurs, sur le parking. Mais l'homme ne veut rien entendre : il veut se garer à son emplacement et il exige qu'il soit libéré.
Il fallait démonter la soucca, puis la remonter ailleurs. Mais, au nom de la paix avec ce voisin, le père accepte : il démonte la soucca et la reconstruit plus loin...
La Fête de Souccot commence dans la joie... La prière ; le repas en famille. Puis, le père reste dormir dans la soucca.
Pendant la nuit, il est réveillé par un énorme bruit : 
la façade de l'immeuble comportait un rebord en pierre. Ce rebord s'est écroulé... écrasant la voiture du voisin... juste à l'endroit où, quelques heures auparavant, se trouvait la soucca et où le père aurait dormi, s'il n'avait cédé pour conserver la paix...

Cède pour faire le chalom... tu prépares le réceptacle pour ta propre bénédiction !...

Dans ce cas, cela a même sauvé la vie de ce père de famille, comme dans l'histoire d'hier cela avait sauvé l'enfant de l'homme qui avait cédé...



MERCREDI 6.07.2022 (notre 5ème RV)

Les Maîtres d'Israël disent que "D.ieu n'a pas trouvé de RECIPIENT POUR LA BENEDICTION, si ce n'est LE CHALOM, LA PAIX". (Michna Ouktzin)

Et comment fait-on la paix ?

Dans la prière, quand nous disons "ossé chalom, Il fait la paix", nous nous inclinons, tout en faisant trois pas en arrière. Car, pour faire la paix, souvent, il faut s'incliner, reculer et céder.

Mais, lorsque nous cédons pour faire le chalom... nous préparons le réceptacle pour notre propre bénédiction !...

Le Rav Zamir Cohen raconta, dans l'un de ses cours, cette histoire (vraie) très forte et émouvante : 
Une femme veuve habitait au rez-de-chaussée d'un immeuble. Pour subvenir à ses besoins, elle vendait des meubles et différentes choses qu'elle avait disposées dans la cour de l'immeuble. 
Mais cette cour était commune à tous les habitants de l'immeuble ! Ils commencèrent à se plaindre, demandant qu'elle débarrasse la cour de ses affaires.
Mais c'était la source de sa subsistance...
Pour obtenir gain de cause, les copropriétaires allèrent devant le Beth Din. 
La décision du juge fut que la cour était commune à tous et que la femme devait la libérer de ses biens.
Cependant, une fois la décision juridique prise, le juge aux copropriétaires : 
"En droit, vous avez raison. Mais, vous le savez, cette femme est veuve. Elle a, pour seules ressources, le produit de ce qu'elle peut vendre, en l'exposant dans la cour. Je vous demande donc, même si vous avez raison juridiquement, de faire preuve de bonté et de laisser cette pauvre veuve occuper la cour, pour subvenir ainsi à ses besoins."
Touchés par la bonté du juge et de sa demande, les propriétaires, l'un après l'autre, cédèrent et déclarèrent qu'elle pouvait continuer sa vente.
Finalement, tous acceptèrent, sauf un, qui habitait au troisième étage. Il ne voulait rien savoir.
Par humanité, le juge insista et il finit par le persuader : cet homme accepta.

Quelques temps plus tard, le fils de cet homme s'amusait, sur le balcon de l'appartement. A un moment, il grimpa sur la rambarde.... Les parents eurent juste le temps de le voir tomber dans le vide...

Ils se précipitèrent en bas...

Leur fils était sain et sauf : Il était tombé sur le canapé que la femme avait mis en exposition dans la cour, juste sous leur balcon...

Incline-toi et recule en faisant trois pas en arrière, pour faire la paix : tu prépares le récipient où D.ieu pourra mettre la bénédiction qu'Il veut te donner.

Demain, jeudi, nous raconterons une autre histoire vraie, elle aussi impressionnante, sur le même sujet.
Qu'Hachem vous bénisse, ainsi que tous les vôtres, de toute Son Abondance




JEUDI 30.06.2022 (suite de notre RV de mercredi 29.06)

Après la très jolie histoire, hier, du Rav Zaïd et de son petit garçon, voici aujourd'hui une histoire (tout aussi vraie et tout aussi riche d'enseignements !) racontée par le Rav Igal Cohen, dans l'un de ses cours :

Le Rav parlait de la confiance en D.ieu : 
"Le roi David dit, dans les Psaumes : "Jette sur Hachem ton fardeau et Il pourvoira à tous tes besoins." (Ps 55.23) 
Si tu jettes sur Hachem tous tes problèmes, Il est obligé de S'en occuper et Il t'aidera !"

"Un homme était complètement écrasé par des dettes absolument énormes. Sa femme l'avait même quitté, à cause de sa situation catastrophique.
Il n'avait jamais entendu un cours de Torah de toute sa vie. Mais D.ieu fit qu'il entendit un cours où était cité ce verset et il était dit : "jette tout sur Hachem et Il S'en occupera !"
L'homme, bouleversé par ce qu'il venait d'entendre, au fond de sa situation complètement désespérée, décida d'accomplir, à la lettre, ce qu'il venait d'entendre : il ouvrit la fenêtre et jeta dehors tous les documents concernant ses dettes, pour montrer à Hachem qu'il Lui abandonnait tout !...
Peu après, son avocat lui téléphona pour lui dire que son procès était le lendemain. L'homme répondit que tout se passerait bien, car il avait confié toutes ses dettes à D.ieu. 
Le lendemain, l'avocat lui dit qu'il n'avait jamais vu un tel miracle : le tribunal l'avait condamné seulement à payer 150 shékels par mois (environ 40 euro) et annulait tout le reste de sa dette...
En un instant, tous ses problèmes étaient effacés !"

Le Rav continua : 
"Nous nous faisons souvent du souci. Mais, en réalité, rien n'est entre nos mains. 
D.ieu S'occupe de chaque feuille qui tombe dans le monde ; Il donne sa nourriture à chaque fourmi, à chaque oiseau... Alors, à plus forte raison, Il s'occupera de nous !
Bien sûr, nous devons faire notre part, mais avec l'assurance et la confiance qu'ensuite, Hachem fera tout, pour notre bien !
Ps 32.10 : "Celui qui met sa confiance en Hachem, Ses Bontés l'environnent"

Baru'h Hachem !!!



MERCREDI 29.06.2022 (notre 4ème RV)

Nous raconterons, aujourd'hui et demain jeudi, deux jolies histoires sur LA PRIERE : COMMENT DEMANDER A HACHEM

Tout d'abord, une histoire du Rav Zaïd et de son petit garçon. Dans l'un de ses cours, le Rav raconte : 

"Un jour, je suis rentré à la maison et je me suis aperçu que j'avais perdu mon portefeuille. 
Il y avait, dedans, de l'argent, et surtout mes papiers d'identité, mes cartes bancaires, des chèques... 
Contrarié, j'ai commencé à réfléchir à ce que je devais faire : devais-je contacter la banque et faire opposition ?...

A ce moment, mon petit garçon, Moïshé, arriva de l'école et, comme d'habitude, il voulut jouer avec papa et me parler. 
Je lui ai répondu gentiment : 
"Tu vois, Moïshé, maintenant, papa n'a pas envie de jouer. Papa est préoccupé."
Moïshé me regarda, tout surpris : "Pourquoi, papa, qu'est-ce qui se passe ?"

Préoccupé, et pensant à ce que devais faire, je n'avais pas trop envie de parler.
Mais Moïshé insista. 
Je lui racontai donc que j'avais perdu mon portefeuille et que je devais réfléchir à quoi faire, maintenant.

Moïshé me répondit : "Il faut demander à Hachem, et tu vas tout retrouver !"
Amusé, mais trouvant très jolie sa foi d'enfant et combien les choses étaient, pour lui, simples et évidentes, je lui ai répondu : 
"Oui, tu as raison, Moïshé, demande à Hachem que papa retrouve son portefeuille, avec tout ce qu'il y a dedans !"

Sa petite soeur arriva, juste à ce moment-là. 
Moïshé la prit par la main et lui dit : "Il ne faut pas déranger papa : il réfléchit. Viens. Toi et moi allons demander à Hachem que papa retrouve son portefeuille."

Ils partirent dans la pièce voisine, s'assirent et je les entendis demander à D.ieu "que papa retrouve, maintenant, son portefeuille, avec tout son contenu."

Quelques minutes plus tard, ils revinrent. Moïshé me demanda : 
"Voilà, papa, nous avons demandé à Hachem. Tu as retrouvé ton portefeuille ?"

Impressionné par la foi tellement simple de mon petit garçon, je lui dis : 
"Merci, Moïshé. Alors, je ne vais pas tarder à le retrouver !!"

A cet instant, on sonna à la porte. Un homme, de la compagnie qui gère les ascenseurs de notre immeuble, était devant moi. Il me demanda : 
"Monsieur Zaïd habite ici ?" 
"Oui, c'est moi". 
"J'ai trouvé, coincé dans la cage de l'ascenseur, votre portefeuille." 
Et il me remit le précieux objet...

Il me dit qu'il était furieux : 
"Ma compagnie m'a envoyé pour réparer votre ascenseur, alors qu'il n'est pas du tout en panne ! Il fonctionne très bien ! 
"J'ai téléphoné à mon patron, continua-t-il, et il vient de me dire que c'est une erreur : en fait, c'est le même nom de rue et le même numéro... mais dans une autre ville !! Je suis venu jusqu'ici pour rien !! Et il faut, maintenant, que j'aille là-bas..."

Je lui répondis : 
"Ne soyez pas en colère contre votre patron : ce n'est pas lui qui vous a envoyé ici, mais c'est ce garçon ! C'est lui qui vous a fait venir !" Je lui montrai Moïshé et lui toute racontai l'histoire !

Si nous pouvions toujours voir toutes les situations et demander à Hachem, avec la simplicité de mon petit garçon...

Dans la prière juive, nous disons, chaque matin qu'Hachem est "Maître de tous les événements, Seigneur de toutes les âmes, Gouverneur de toutes les créatures".
Rien ne Lui échappe ! Comment pourrions-nous nous inquiéter de quoi que ce soit ?!! 
Et nous pouvons Lui demander, tout simplement, comme un enfant demande à son Papa...

Qu'Hachem vous bénisse, ainsi que tous les vôtres. A demain, avec l'aide d'Hachem, pour une autre jolie histoire, sur ce même thème de la confiance à Hachem et de la prière...



JEUDI 23.06.2022 (suite de notre RV de mercredi 22.06)

Un grand-père et son petit-fils vont ensemble dans une pépinière et achètent deux petits arbres. 
Ils décident de mettre l'un dehors, dans le jardin, et l'autre à l'intérieur, bien à l'abri dans la maison. Ils veulent voir lequel grandira le plus...
Vous avez deviné ?...
Celui qui était dehors, dans le jardin, est devenu le plus grand et le plus fort. Car il a dû faire face à tous les temps et a été exposé à toutes les intempéries et à toutes les forces de la nature. 

Cela l'a rendu beaucoup plus fort et robuste que celui qui était à l'intérieur, qui a été choyé, protégé et qui est resté beaucoup plus petit et fragile.

C'est un enseignement fondamental pour nous, autant pour comprendre les difficultés et les défis par lesquelles Hachem guide parfois nos vies, et aussi pour nous éclairer dans l'éducation que nous donnons à nos enfants, afin de bien savoir doser la protection que nous leur prodiguons.



 MERCREDI 22.06.2022 (notre 3ème RV)

Un grand-père confie à son petit-fils une chrysalide. Il lui explique :
"Tu avais vu, jusqu'à présent, la chenille qui rampait. Elle va bientôt devenir un papillon magnifique qui vole et va butiner les fleurs !
"Pour cela, la chenille s'est enfermée dans une enveloppe que l'on appelle chrysalide, le temps que cette transformation profonde se passe dans son corps.
"Ensuite, le papillon en sortira et commencera une vie toute nouvelle !
"Je te confie cette chrysalide. Mais je te demande une chose, très importante : tu dois laisser le papillon sortir lui-même de son enveloppe ! Tu ne dois surtout pas l'aider !"
Tout heureux, le petit garçon emporte chez lui la précieuse chrysalide, curieux de voir cette transformation tellement extraordinaire, d'une simple chenille qui rampe, en papillon aux couleurs magnifiques qui va voltiger dans les airs et va butiner les fleurs !
Au bout de quelques jours, l'enveloppe se déchire et l'on peut voir le papillon qui s'efforce de sortir. Mais c'est vraiment très difficile !! Il fait des efforts, et encore des efforts, mais l'enveloppe ne veut pas céder et le laisser s'échapper. Le petit garçon souffre de le voir, ainsi, faire tellement d'efforts, mais sans parvenir à se libérer. Pris de pitié, il n'y tient plus : il prend des ciseaux et coupe l'enveloppe, pour permettre au papillon de sortir.
Et le papillon, en effet, sort de la chrysalide. Mais... il tombe sur le sol et meurt ! Les efforts qu'il aurait dû déployer pour se libérer tout seul, lui auraient permis de développer les forces nécessaires pour voler et pour vivre !!
Il en est ainsi dans nos vies : D.ieu est notre Père. Il nous aime et veut le meilleur pour nous. Comment, donc, devons-nous traverser des difficultés et, même, des épreuves ?

Il y a bien sûr, beaucoup d'autres raisons (des réparations, etc...) mais il y a aussi cette explication : pour que nous ayons les forces de "voler", c'est-à-dire de vivre et d'accomplir les tâches et mission pour lesquels notre Père nous a fait venir sur cette terre, Il nous "entraîne", comme on le fait pour les soldats ou les athlètes. Pour que nous devenions les soldats d'élite d'Hachem, Il nous fait passer par un entraînement, puis par un autre... Il nous prépare ! Comme la chenille qui devient un papillon magnifique. Grâce à tous ses efforts, il deviendra assez fort pour s'élever et voler...

Qu'Hachem vous donne une magnifique journée, bénie de toute Son Abondance.



 JEUDI 16.06.2022 - PARTAGE (suite de notre RV de mercredi 15.06)

Voici une petite histoire, qui illustre joliment notre Relation avec notre Père : 

Un père envoie son fils pour une formation, dans un autre pays : 
"Tu me téléphoneras chaque soir pour me dire combien tu as dépensé dans la journée, et je t'enverrai l'argent sur ton compte."

Ainsi, chaque soir, le fils téléphone à son père : il lui raconte sa journée, ce qu'il a fait, ce qu'il a appris. Et il lui dit combien il a dépensé. 
Le père lui envoie, ainsi, chaque jour, tout ce dont il a besoin.

A la fin du mois, le fils dit à son père : 
"J'ai calculé combien j'ai dépensé, au total, pendant le mois. De sorte que tu n'as plus besoin de me téléphoner chaque jour. Pour tout le mois, j'ai besoin de..." 
Et il lui donne le montant, pour que le père lui envoie, au début de chaque mois, le montant nécessaire pour tout ce dont il aura besoin.

Mais le père répond : 
"Non, tu continueras à me téléphoner chaque jour, et je t'enverrai à mesure.
Car je t'aime et j'aime te parler chaque jour."

D.ieu nous aime et Il aime que nous prenions du temps avec Lui, que nous regardions à Lui, L'écoutions et Lui parlions. 
En particulier, Il fait que nous ayons des besoins, pour que nous les Lui disions !
 
Il veut la Relation et le Dialogue avec toi, avec moi, et avec chacun de nous,
comme un papa avec son enfant qu'il aime.

N'attends pas d'avoir des besoins : prends du temps avec Lui, écoute-Le et parle-Lui. Tu Lui donneras de la Joie

Il est ton Père et tu es Son enfant 


 MERCREDI 15 juin 2022 (notre 2ème RV) 

"Au commencement, Elokim créa le ciel et la terre..." 
D.ieu a TOUT créé, à partir de RIEN !!!
Et, même, dit la prière juive : "Il renouvelle chaque jour, constamment, l'oeuvre de la création" : Il recrée tout, chaque jour et à chaque instant : Il te recrée et Il me recrée tout à nouveau, à chaque instant qui passe !
Dans quel but ? Parce qu'Il cherche un dialogue, une rencontre et une relation avec toi, avec moi... ! Pour nous faire du bien !
Beaucoup d'entre nous avons découvert cette Relation avec notre Père, "grâce à" une difficulté, ou même une épreuve. 
Mais... pas besoin d'attendre les difficultés ! 
A chaque instant, nous pouvons regarder à Lui, nous connecter à Lui, Lui parler, prendre du temps pour cette Relation, la plus importante de toute notre existence, et Lui parler, de tout notre coeur, avec nos propres mots.

Ecoutez cette histoire :
Un homme est venu pour un RV très important. Mais il est arrivé très en avance et il doit attendre. Il sort sur la terrasse. Mais la porte se referme derrière lui : il est enfermé dehors ! Or il fait très froid. Et il n'y a personne pour lui ouvrir la porte !...
Il voit les gens en bas et il crie. Mais personne n'entend, à cause de la distance, et de tout le bruit et de l'agitation qu'il y a, en bas.
Il a, dans la poche, une liasse de billets. Il a alors l'idée de lancer des billets : les gens se précipitent pour les ramasser ; concentrés sur cette manne et très occupés à la ramasser, ils ne pensent pas à regarder en haut.
Il se demande ce qu'il peut faire, pour attirer leur attention !!
Il voit alors de petits cailloux et il en lance un, puis un autre... Aussitôt, les gens lèvent la tête pour voir qui ose lancer des cailloux sur eux...

Ne restons pas la tête baissée, concentrés sur ce monde matériel, seulement préoccupés par nos difficultés et problèmes, ou occupés par nos "billets" et par toute la manne dont D.ieu nous comble.
N'attendons pas qu'Il cherche à attirer notre attention en lançant sur nous un caillou, puis un autre... 
Levons la tête, non pas, d'ailleurs, par peur des "cailloux", mais tout simplement parce qu'Il est là, Il est notre Père et nous sommes Son Enfant, qu'Il aime, avec lequel Il veut une Relation, un Dialogue. Et parce que nous L'aimons, nous aussi, en retour.
Et aussi, bien sûr, parce que nous voyons toute l'Abondance (en tous domaines) dont Il ne cesse de combler nos vies à chaque instant : nous Lui en sommes reconnaissants et nous Le remercions.

Une magnifique journée à tous. Qu'Hachem vous bénisse tous, ainsi que vos familles, de toute Son Abondance



 JEUDI 9.06.2022 - PARTAGE (suite de notre RV de mercredi 8.06)

Il est incontestable que nous sommes dans des temps très spéciaux.
Partageant avec beaucoup d'entre vous, et avec beaucoup d'autres personnes, juives et non-juives, j'entends que les personnes souffrent. Pas forcément de drames, ou de problèmes dans leur vie ou dans leur environnement, mais une souffrance intérieure : la personne qui n'est pas mariée souffre de ne pas l'être, d'autres qui sont mariées souffrent dans leur mariage ; des personnes n'ayant pas d'enfants ont cette souffrance, tandis que d'autres souffrent du comportement de leurs enfants ; pour d'autres, ce sera leur travail, ou l'absence de travail... Certains sont malades, ou ont des proches malades et, bien sûr, souffrent... Il semble parfois que, quelle que soit notre situation, quelle que soit la réalité concrète de notre vie, il y a en nous une souffrance. Même parfois sans raison particulière, juste : "la vie est dure et difficile !"

Il semble parfois que nous sommes tout à la porte, juste une petite minute avant le grand Dévoilement, du Mashia'h et de la Délivrance Finale. Après quoi, il ne nous sera plus possible de nous acquérir aucun mérite, pour l'Eternité. Et c'est comme si Hachem veut nous donner, à chacun, l'opportunité d'acquérir (pendant le peu de temps où nous le pouvons encore !!!) le maximum de MERITES ETERNELS.

C'est D.ieu qui a créé ce yetser hara, ce penchant qui est en nous, qui nous fait parfois nous concentrer sur le difficile et essaye de nous pousser -'has véshalom ! Que D.ieu nous en garde !- à baisser les bras et à nous décourager, car "la vie est dure". Et D.ieu permet cela. Ou, plutôt, Il nous donne cela en Cadeau, pour nous donner l'opportunité (et le mérite !) de nous concentrer sur toute l'Abondance infinie de Ses Bénédictions dont Il comble nos vies !

D'ailleurs, ce que je ressens de difficile dans ma vie, peut-être est-ce justement ce point que je suis venu réparer, dans cette existence ? Car, si cela m'est difficile (alors qu'un autre ne verra pas du tout où est la difficulté), cela montre bien que moi, j'ai un travail à accomplir dans ce domaine ! 

Ou peut-être que je suis dans la mission pour laquelle je suis venue ? Alors, le yetser hara veut m'empêcher de l'accomplir ! Mais Hachem, là aussi, me donne cela en Cadeaupour que j'aie tout le mérite éternel d'accomplir ma tâche, d'apporter ma pierre à l'achèvement de Sa création (A ce propos, vous pouvez lire le texte "Quel est le Projet de D.ieu pour Son monde", dans ce blog, au lien : http://bneinoah-lareparationdesnations.blogspot.com/p/le-projet-de-dieu-pour-son-monde.html qui nous parle de ce que nous venons accomplir dans cette vie, et pourquoi elle est difficile et nous y souffrons)

Pour ma part, dans les rues, je vois très souvent des personnes aveugles, qui ont besoin d'être guidées et aidées pour toutes choses, ou des personnes en fauteuil roulant (parfois même de tout jeunes enfants !! Que D.ieu les bénisse, les aide et les guérisse !!) Et de plus en plus de personnes qui mendient, ou même qui dorment dans la rue... Alors, je remercie D.ieu de tout mon coeur pour les yeux qu'Il m'a donnés, par lesquels je vois clair, et je peux aller ou je veux, contempler sa création magnifique, et le visage des enfants et des autres personnes ; et je peux lire et écrire (je peux vous écrire ces messages et lire les vôtres !) Et il nous a donné des oreilles, pour écouter un cours de Torah, ou un beau chant, et les oiseaux... Je Le remercie de me donner de ne pas souffrir, de pouvoir me lever, marcher, d'avoir un toît et tout ce qu'il faut matériellement, pour manger, me vêtir, et tout ce dont j'ai besoin. Et même internet, les ordinateurs, les téléphones et zoom pour communiquer avec vous...

 Et, surtout, plus que tout, je Le remercie de m'avoir révélé dans le coeur qu'Il est mon Papa, qui m'aime, qui veut mon bonheur éternel et QUI FAIT TOUT POUR MON BIEN !!! Et de m'avoir conduite jusqu'à Sa Torah de Vérité... et encore tellement et tellement de Bénédictions et de miracles de chaque jour et de tous les instants, puisqu'Il nous créé tout à nouveau à chaque instant !!

Bien sûr, si je suis concentrée sur ce Bien qu'Il me fait sans cesse, comme la petite fille, à la fin de l'histoire, je reste en permanence dans le MERCI, dans la reconnaissance et dans la joie. Alors, Il me donne toute la Force nécessaire pour accomplir le difficile, ce qui me coûte, et réaliser les réparations pour lesquelles je suis venue, ainsi que la mission pour laquelle Il m'a fait venir, à ce moment précis de l'histoire de Son Humanité et de Son monde, qu'Il en soit béni et remercié ! 



MERCREDI 8 juin 2022 (puis SUITE : partage du jeudi 9 juin)

 Bonjour à tous,

Je voulais vous proposer une nouvelle forme de communication entre nous : 

deux RV hebdomadaire pour un partage qui nous renforce. Par exemple, si cela vous convient, chaque mercredi matin, puis le jeudi : chaque fois, je posterai ici une réflexion et vous pourrez me répondre, si vous le souhaitez, soit par Messenger de fb, soit par le mail de la Fédération :  

federation.noahide@gmail.com


Si vous le souhaitez, vous me direz déjà ce que vous pensez de cette nouvelle formule de communication

Aujourd'hui, j'ai pensé vous partager une histoire que j'ai trouvée très belle et extrêmement riche en enseignements pour notre vie à tous. Je l'ai entendue dans des cours de Rabbanim d'Hidabroot. Voici cette histoire : 

Une petite fille habitait dans une maison située au flanc d'une montagne. De sa fenêtre, elle voyait, en face d'elle, sur le flanc de la montagne voisine, une maison extraordinaire : les fenêtres étaient en or !!

La petite fille rêvait du jour où elle pourrait aller contempler cette maison de tout près, et voir ces fenêtres en or, et tout ce que cette maison devait avoir, forcément, de magnifique et de spécial !!

Quand elle fut plus grande, ses parents lui offrirent, pour son anniversaire, une bicyclette ! Désormais, elle pouvait aller contempler la maison extraordinaire !!

Elle partit donc et arriva à la maison en question. Mais, à sa très grande surprise, elle vit que la maison était toute simple, avec des fenêtres semblables aux siennes et aux fenêtres de toutes les autres maisons

Désappointée et emplie de questions, elle se retourna alors vers la montagne où était sa propre maison et, à sa grande surprise encore plus grande... elle vit que ses fenêtres à elle étaient en or !!!

Oui, vous l'avez compris, c'était le rayonnement du soleil qui, de loin, faisait apparaître les fenêtres comme de l'or...

Elle contempla alors sa propre maison, se rendit compte à quel point elle était magnifique, spéciale et extraordinaire. Elle ressentit combien sa maison à elle était confortable, et beaucoup plus adaptée à elle et à sa vie ! Quelle découverte !!

Elle se hâta, alors, de retourner vers sa propre vie qui lui apparut désormais riche et bénie, comme elle n'avait encore jamais su le découvrir. 

Elle put désormais être consciente et reconnaissante, pour sa propre part, ce qui l'emplit d'un bonheur tout simple et tout nouveau.

Pour ceux d'entre vous qui le souhaitent, nous partagerons, demain jeudi, une réflexion sur les temps où nous sommes et ce que nous voyons...

A demain, donc...

Puis à chaque mercredi et jeudi matin...

Que D.ieu vous bénisse, ainsi que vos familles, de toute Son Abondance, ainsi que toute la Famille Noa'hide de par le monde