(Psaumes et prières du site Torah-Box.com, avec l'autorisation du site)
Béni sois-Tu, Eternel
notre Dieu, Roi de l'univers, Juge de vérité
Pendant les funérailles :
Dans la maison du défunt, on pourra lire la prière suivante (Yizkor, "qu'Il Se souvienne", prière juive pour les défunts). On pourra aussi la lire, pendant les sept jours de deuil, une fois par jour :
Que Dieu Se souvienne de
l’âme de (prénom de la personne décédée), fils-fille de (pour une personne des
Nations : prénom du père ou Noa’h) qui s’en est allé(e) dans son monde,
car je vais -sans m’y obliger par une promesse- donner la tsedaka (charité)
pour son mérite. En conséquence de cela, que son âme soit attachée dans un lien
de vie avec les âmes des Justes qui sont dans le Jardin d’Eden, et disons Amen.
On peut
faire un éloge funèbre rendant hommage à la personne qui nous a quittés,
rappelant qui elle était, les grandes étapes de sa vie et ce qu’elle a
accompli, ses plus belles qualités et les aspects positifs de sa personnalité…
Les personnes de la famille et les proches pourront s’exprimer, pour honorer
celui qui est parti, ce qui les aidera à faire leur deuil. Chaque intervention
détient son importance, pour la famille du défunt.
On peut
lire, ensuite, les versets suivants :
Devarim 32.4
« Lui, notre rocher, Son œuvre est parfaite, toutes Ses voies sont la
justice même ; Dieu de vérité, jamais inique, constamment équitable et
droit. »
Jérémie 32.19
« Grand
dans le dessein, souverain dans l'exécution, Tes yeux sont ouverts sur toutes
les voies des humains, pour rémunérer chacun selon ses voies et selon le mérite
de ses oeuvres. »
Job 1.21
« Nu
je suis sorti du sein de ma mère, et nu j'y rentrerai. L'Eternel avait donné,
l'Eternel a repris, que le nom de l'Eternel soit béni ! »
Au cimetière, on peut lire le Psaume 23, ainsi que les Psaumes 91 ou 119
Ps 23
Psaume de David. L'Eternel est mon berger, je ne manquerai de rien.
Dans de vertes prairies, il me fait camper,
Il me conduit au bord d'eaux paisibles.
Il restaure mon âme,
Me dirige dans les sentiers de la justice, en faveur de son nom.
Dussé-je suivre la sombre vallée de la mort,
Je ne craindrais aucun mal, car tu serais avec moi ;
Ton soutien et ton appui seraient ma consolation.
Tu dresses la table devant moi, à la face de mes ennemis ;
Tu parfumes d'huile ma tête,
Ma coupe est pleine à déborder.
Oui, le bonheur et la grâce m'accompagneront ma vie durant,
Et j'habiterai de longs jours dans la maison du Seigneur.
Ps 91
Celui qui demeure sous la sauvegarde du Très-Haut, et s’abrite à l’ombre du
Tout-Puissant,
Qu’il dise à l’Eternel : "Tu es mon refuge, ma citadelle, mon Dieu, en
qui je place ma confiance !"
Car c’est lui qui te préserve du piège de l’oiseleur, de la peste
meurtrière.
Il te recouvre de ses vastes pennes ; sous ses ailes tu trouves un refuge :
sa bonté est un bouclier et une cuirasse.
Tu n’auras à craindre ni les terreurs de la nuit, ni les flèches qui
voltigent le jour,
Ni la peste qui chemine dans l’ombre, ni l’épidémie qui exerce ses ravages
en plein midi.
Qu’à tes côtés il en tombe mille, dix mille à ta droite : toi, le mal ne
t’atteindra point.
Tu le verras seulement de tes yeux, tu seras témoin de la rémunération des
méchants.
C’est que [tu as dit] : "L’Eternel est mon refuge !" Dans le
Très-Haut tu as placé ton abri.
Nul malheur ne te surviendra, nul fléau n’approchera de ta tente ;
Car à ses anges il a donné mission de te protéger en toutes tes voies.
Sur leurs bras ils te porteront, pour que ton pied ne se heurte à aucune
pierre.
Tu marcheras sur le chacal et la vipère, tu fouleras le lionceau et le serpent.
"Car [dit le Seigneur] il m’est attaché, et je veux le sauver du
danger ; je veux le grandir, parce qu’il connaît mon nom.
Il m’appelle et je lui réponds ; je suis avec lui dans la détresse, je le
délivre et le comble d’honneur.
Je le rassasie de longs jours, et le fais jouir de mon salut.
Ps 119
Heureux ceux dont la voie est intègre, qui suivent la Loi de l’Eternel !
Heureux ceux qui respectent ses statuts, le recherchent de tout leur cœur,
Qui, se gardant bien de commettre aucune injustice, marchent dans ses voies
!
Tu as promulgué tes ordonnances, pour qu’on les observe strictement.
Ah ! puissent mes pas être fermes, pour que j’observe tes préceptes !
Alors, je ne serai point déçu, en portant mes regards sur tous tes
commandements.
Je te rendrai grâce en toute droiture de cœur, en m’instruisant des règles
de ta justice.
Tes statuts, je les observerai : ne m’abandonne en aucun temps.
Comment le jeune homme rendra-t-il pure sa conduite ? En se conformant à
tes paroles.
De tout mon cœur je m’enquiers de toi, ne me laisse pas dévier de tes
prescriptions.
En mon sein j’ai déposé tes instructions, pour ne pas faillir à ton égard.
Béni sois-tu, ô Eternel ! Enseigne-moi tes préceptes.
De mes lèvres je proclame toutes les règles sorties de ta bouche.
Dans le chemin tracé par tes témoignages je trouve ma joie, comme si
c’était le comble de la richesse.
Je m’entretiens de tes commandements, et je contemple tes voies.
Je me délecte de tes préceptes, et n’oublie point tes paroles
Accorde tes bienfaits à ton serviteur, pour que je vive et observe tes
paroles.
Dessille-moi les yeux, pour que je puisse contempler les merveilles issues
de ta Loi.
Je suis un simple étranger sur la terre, ne me tiens pas cachés tes
commandements.
Mon âme est travaillée du désir de tes règlements, à toute époque.
Toi, tu réprouves les arrogants maudits, qui se fourvoient loin de tes
commandements.
Affranchis-moi de la honte et du mépris, car je respecte tes témoignages.
Dussent même les grands prendre siège et déblatérer contre moi, ton
serviteur méditera tes lois.
Oui, tes témoignages sont mes délices, mes meilleurs conseillers.
Mon âme est collée à la poussière, conserve-moi en vie, suivant ta parole.
J’ai exposé ma conduite, et tu m’as répondu ; enseigne-moi tes lois.
Laisse-moi comprendre le chemin de tes préceptes, et je réfléchirai à tes
merveilles.
Mon âme, de chagrin, se fond en larmes, redresse-moi, selon ta parole.
Eloigne de moi le chemin du mensonge, gratifie-moi de ta Loi.
J’ai choisi la voie de la fidélité, placé tes règles sous mes regards.
Je suis attaché à tes statuts, Seigneur, ne m’inflige aucune déception.
Je suivrai avec empressement le chemin de tes préceptes, car tu élargis mon
cœur.
Enseigne-moi le chemin de tes préceptes, je veux en suivre les traces.
Donne-moi l’intelligence pour que je garde ta loi et l’observe de tout mon
cœur.
Dirige-moi dans le sentier de tes commandements, car j’y trouve ma
satisfaction.
Incline mon cœur vers tes vérités, et non vers un vain lucre.
Détourne mes yeux de la vue des choses frivoles, fais-moi vivre dans tes
voies.
Accomplis ton dire en faveur de ton serviteur, car [il amène] à te révérer.
Ecarte de moi la honte que je redoute, car tes jugements sont précieux.
Voici, j’ai la passion de tes préceptes, fais-moi vivre par ta justice.
Que tes bontés descendent sur moi, Eternel, ton salut, tel que tu l’as
promis.
Je pourrai ainsi répliquer à qui m’outrage, car j’ai confiance en ta
parole.
Ne supprime jamais une parole de vérité de ma bouche, car je mets mon attente
en tes jugements.
Je veux observer ta Loi constamment, à tout jamais.
Ainsi je circulerai bien au large, car j’aurai eu le souci de tes
préceptes.
Je ferai de tes vérités l’objet de mes discours, en face des rois, sans
aucune fausse honte.
Et je ferai mes délices de tes commandements, qui me sont bien chers.
Je tendrai mes mains vers tes commandements, que j’aime, et consacrerai mes
méditations à tes préceptes.
Rappelle-toi, en faveur de ton serviteur, la promesse où tu as voulu que je
mette mon attente.
C’est là ma consolation dans la misère, que ta parole me rende la vie.
Des arrogants m’ont raillé au possible : je n’ai point dévié de ta Loi.
Je me remémore tes jugements de jadis, ô Eternel, et j’y trouve du
réconfort.
Un violent frisson m’avait saisi à cause des méchants, qui abandonnent ta
Loi.
[Mais] tes préceptes sont devenus pour moi un sujet de cantiques dans ma
demeure passagère.
Je me souviens de ton nom pendant la nuit, Seigneur, et j’observe ta Loi.
C’est là mon bonheur à moi, de m’attacher à tes préceptes.
"C’est mon lot à moi, ô Eternel, me suis-je dit, d’observer tes
paroles."
Je t’implore de tout mon cœur, sois-moi propice, selon ta promesse.
J’ai médité sur mes voies, et ramené mes pas vers tes statuts.
Je me suis empressé, sans perdre un moment, d’observer tes commandements.
Les liens des méchants m’avaient enserré : je n’ai point oublié ta Loi.
Au milieu de la nuit je me lève pour te rendre grâce, à cause de tes
équitables jugements.
Je suis l’allié de tous ceux qui te révèrent et qui pratiquent tes lois.
De ta grâce, Eternel, la terre est remplie : enseigne-moi tes préceptes.
Tu as traité avec bienveillance ton serviteur, ô Eternel, conformément à ta
parole.
Enseigne-moi ces choses précieuses : le jugement et la science, car j’ai foi
en tes commandements.
Avant que je fusse humilié, je m’égarais ; maintenant, je suis attentif à
tes discours.
Tu es bon et tu exerces le bien, instruis-moi dans tes préceptes.
Des orgueilleux inventent des mensonges contre moi, et moi, de tout cœur,
j’observe tes ordonnances.
Leur cœur est bouché comme par la graisse : moi, je fais mes délices de ta
Loi.
C’est un avantage pour moi d’avoir connu la misère, pour mieux apprendre
tes préceptes.
Plus précieux est pour moi l’enseignement de ta bouche que des monceaux de
pièces d’or et d’argent.
Ce sont tes mains qui m’ont formé et organisé, donne-moi l’intelligence
pour que j’apprenne à connaître tes commandements.
Ceux qui te craignent, en me voyant, seront dans la joie, car j’espère en
ta parole.
Je sais, ô Seigneur, que tes arrêts sont toute justice, et que c’est en
équité que tu m’as humilié.
Que ta grâce s’applique donc à me consoler, comme tu l’avais promis à ton
serviteur.
Que ta miséricorde s’étende sur moi et que je vive, puisque ta Loi fait mes
délices.
Que les orgueilleux soient déçus, pour m’avoir maltraité gratuitement ;
moi, je méditerai tes préceptes.
Que tes adorateurs reviennent à moi, et ceux qui connaissent tes vérités.
Que mon cœur soit sincèrement attaché à tes lois, afin que je n’aie point à
rougir.
Mon âme languit après ton secours, c’est en ta parole que je mets mon
espoir.
Mes yeux se consument dans l’attente de ta parole, tandis que je dis :
"Quand me consoleras-tu ?"
Car je suis comme une outre dans des flots de fumée : tes préceptes, je ne
les ai point oubliés.
Que dureront les jours de ton serviteur ? Quand feras-tu justice de mes
persécuteurs ?
Des pervers m’ont creusé des fosses, au mépris de ta Loi.
Tous tes commandements sont loyauté parfaite, eux me pourchassent sans motif
: viens à mon aide.
Peu s’en faut qu’ils ne m’aient anéanti sur terre, alors que moi, je n’ai
point délaissé tes préceptes.
Fidèle à ta bonté, conserve-moi en vie, et je respecterai le témoignage de
ta bouche.
Pour l’éternité, Seigneur, ta parole demeure immuable dans les cieux.
D’âge en âge dure ta fidélité : tu as affermi la terre, et elle est
inébranlable.
Selon tes lois, les êtres subsistent aujourd’hui, car ils sont tous tes
serviteurs.
Si ta Loi n’avait fait mes délices, j’aurais succombé dans ma misère.
Jamais je n’oublierai tes préceptes, car par eux tu m’assures la vie.
Je suis à toi, prête-moi secours, car je m’enquiers de tes ordres.
Des méchants me guettent pour me perdre : je cherche à pénétrer le sens de
tes prescriptions.
A tout bien j’ai vu des limites : ta Loi est infiniment vaste.
Combien j’aime ta Loi ! Tout le temps elle est l’objet de mes méditations.
Tes commandements me rendent plus sage que mes ennemis, car ils sont pour
moi un bien inépuisable.
Je suis plus avisé que tous mes précepteurs, car tes vérités sont le thème
de mes réflexions.
J’ai plus d’expérience que les vieillards, car je respecte tes préceptes.
J’ai tenu mes pas éloignés de tout mauvais chemin, en vue d’observer tes
paroles.
Je n’ai point dévié de tes règles, car c’est toi qui m’as instruit.
Que tes paroles sont douces à mon palais ! Le miel l’est moins à ma bouche.
J’ai puisé mon savoir dans tes préceptes, c’est pourquoi je hais toute voie
mensongère.
Ta parole est un flambeau qui éclaire mes pas, une lumière qui rayonne sur
ma route.
J’ai fait le serment, et je le tiendrai, d’observer les règles de ta
justice.
Je suis extrêmement accablé, Eternel, conserve-moi en vie selon ta parole
Agrée de grâce, Seigneur, les vœux de ma bouche, et enseigne-moi tes lois.
Mon âme court sans cesse des dangers, et je n’ai point oublié ta loi
Des méchants me dressent des pièges, pourtant je ne dévie point de tes
préceptes.
Je reste pour toujours en possession de tes vérités, car elles sont la joie
de mon cœur.
J’ai incliné mon cœur à accomplir tes lois à tout jamais, jusqu’à la fin
dernière.
Je hais les gens à double face, mais ta Loi, je l’aime.
Tu es mon abri et mon bouclier, j’espère en ta parole.
Loin de moi, ô malfaiteurs ! Je veux observer les commandements de mon
Dieu.
Soutiens-moi selon ta promesse pour que je vive, et ne laisse pas mon
espoir se changer en déception.
Accorde-moi ton appui pour que je sois sauvé, je me tournerai sans cesse
vers tes lois.
Tu foules aux pieds ceux qui errent loin de tes préceptes, car leurs ruses
habiles ne sont que mensonge.
Comme des scories, tu élimines tous les méchants sur terre, c’est pourquoi
j’aime tes vérités.
Ma chair frissonne de la terreur que tu inspires, et je redoute tes
jugements.
J’ai pratiqué la justice et l’équité, ne m’abandonne pas à mes oppresseurs.
Interviens pour le bonheur de ton serviteur, que des arrogants ne
m’accablent point.
Mes yeux languissent après ton secours, et après ta parole de salut.
Traite ton serviteur selon ta grâce, et enseigne-moi tes préceptes.
Je suis ton serviteur, donne-moi la sagacité, pour que je comprenne tes
vérités.
Le temps est venu d’agir pour l’Eternel : on a violé ta Loi.
C’est pourquoi j’aime tes commandements, plus que l’or et le métal fin.
C’est pourquoi je reconnais la parfaite droiture de tous [tes] préceptes,
et déteste toute voie mensongère.
Merveilleux sont tes statuts, aussi mon âme les garde-t-elle avec soin.
La révélation de tes paroles projette de la lumière, donne de
l’intelligence aux simples.
J’ouvre largement la bouche pour aspirer, car j’ai la passion de tes
commandements.
Tourne-toi vers moi et sois-moi propice, comme tu le fais pour ceux qui
aiment ton nom.
Affermis mes pas par tes discours, qu’aucune mauvaise passion ne prenne le
dessus sur moi.
Délivre-moi de l’oppression des hommes, pour que je puisse observer tes
préceptes.
Fais luire ta face sur ton serviteur, et enseigne-moi tes préceptes.
Mes yeux ont versé des torrents de larmes, parce qu’on n’observe pas ta
Loi.
Tu es juste, ô Seigneur, et équitables sont tes jugements.
Tu as imposé tes justes ordonnances : elles sont tout à fait infaillibles.
Je suis consumé par mon zèle jaloux, car mes adversaires oublient tes
paroles.
Ta parole est infiniment épurée, elle est chère à ton serviteur.
Je suis chétif et méprisé : tes préceptes, je ne les ai point oubliés.
Ta justice est éternellement équitable, et ta Loi est vérité.
La détresse et l’angoisse m’ont atteint : tes commandements sont mes
délices.
Tes statuts sont à jamais équitables, permets-moi de les comprendre, pour
que je vive.
Je t’invoque de tout cœur, exauce-moi, Seigneur ! Je veux observer tes
préceptes.
Je t’appelle, viens à mon secours, et je garderai tes statuts.
Dès l’aurore je m’empresse d’implorer, j’espère en ta parole.
Mes yeux devancent les veilles [de la nuit], pour méditer ta parole.
Daigne écouter ma voix, selon ta bonté, Eternel ; fais-moi vivre selon
l’arrêt de ta justice.
Ils m’approchent, ceux qui courent après l’infamie, ils s’éloignent de ta
Loi.
Toi, Seigneur, tu es près [de moi], tous tes commandements sont vérité.
Dès longtemps j’avais connaissance de tes statuts, car tu les as établis
pour l’éternité.
Vois ma misère et tire-moi du danger, car je n’ai pas oublié ta Loi.
Prends en main ma cause et délivre-moi, fais-moi vivre pour me consacrer à
ta parole.
Le salut est loin des méchants, car ils ne se soucient pas de tes
préceptes.
Grande est ta miséricorde, Eternel, fais-moi vivre selon l’arrêt de ta
justice.
Nombreux sont mes persécuteurs et mes ennemis ; je n’ai point dévié de tes statuts.
J’ai observé les traîtres et j’en ai été écœuré, car ils ne respectent pas
ta parole.
Vois comme j’aime tes prescriptions, Seigneur, selon ta bonté, fais-moi
vivre.
L’ensemble de tes paroles est vérité, éternels sont tous les arrêts de ta justice.
Des grands me persécutent gratuitement, et mon cœur tremble devant ta
parole.
Je me réjouis de tes promesses, comme quelqu’un qui a trouvé un riche
butin.
Je hais le mensonge, je l’ai en horreur, c’est ta Loi que j’aime.
Sept fois par jour je célèbre tes louanges, en raison de tes justes arrêts.
Un grand bonheur attend ceux qui aiment ta Loi : pour eux point de cause de
chute.
J’ai pleine confiance en ton secours, Eternel, et j’accomplis tes
commandements.
Mon âme observe tes témoignages, je les aime infiniment.
J’observe tes prescriptions et tes statuts, car toutes mes voies sont sous
tes regards.
Que mon hymne arrive jusqu’à toi, Eternel, fais-moi comprendre le sens de
ta parole.
Que ma supplication vienne devant toi, sauve-moi selon ta promesse.
Mes lèvres laisseront s’échapper tes louanges, car tu m’enseignes tes
préceptes.
Ma langue chantera ta parole, car tous tes commandements sont équité.
Puisse ta main s’appliquer à me secourir, puisque j’ai fait choix de tes
prescriptions !
J’aspire à ton secours, Eternel, et ta Loi fait mes délices.
Que mon âme vive pour te louer, que tes jugements soient mon soutien.
J’erre comme une brebis égarée ; mets-toi à la recherche de ton serviteur !
Car je n’ai pas oublié tes commandements.
On peut
aussi organiser une réunion à la mémoire du défunt, en lisant la même prière
(Yizkor), ainsi que les Psaumes 49 et 139. Cette cérémonie se nomme hazkara
(souvenir) en hébreu.
Que Dieu Se souvienne de
l’âme de (prénom de la personne décédée), fils-fille de (pour une personne des
Nations : prénom du père ou Noa’h) qui s’en est allé(e) dans son monde,
car je vais -sans m’y obliger par une promesse- donner la tsedaka (charité)
pour son mérite. En conséquence de cela, que son âme soit attachée dans un lien
de vie avec les âmes des Justes qui sont dans le Jardin d’Eden, et disons Amen.
Ps 49
Au chef des chantres. Par les fils de Coré. Psaume.
Ecoutez ceci, vous toutes, ô nations, soyez attentifs, vous tous, habitants
du globe,
Les hommes d’humble condition comme les grands personnages, ensemble les
riches et les pauvres !
Ma bouche prêche la sagesse, et la raison inspire les pensées de mon cœur.
Je prête l’oreille aux sentences poétiques, et prélude avec la harpe aux
piquants aphorismes.
Pourquoi m’exposerais-je à avoir peur aux jours de l’adversité ? à me voir
enveloppé par le péché qui s’attacherait à mes talons ?
De ceux qui se fient à leurs biens, et se glorifient de l’abondance de
leurs richesses,
Pas un ne saurait racheter son frère, ni donner à Dieu le coût de sa
rançon.
Le rachat de leur âme est à trop haut prix, il faut y renoncer à jamais.
Pensent-ils donc vivre toujours, ne pas voir la tombe ?
Ils remarquent pourtant que les sages meurent, tout comme périssent le fou
et le sot, en laissant leurs biens à d’autres.
Ils s’imaginent que leurs maisons vont durer éternellement, leurs demeures
de génération en génération, qu’ils attacheront leurs noms à leurs domaines.
Or les hommes ne se perpétuent pas dans leur splendeur ; semblables aux
animaux, ils ont une fin.
Cette attitude chez eux est pure folie : qu’ils puissent, de leur bouche,
se déclarer satisfaits de l’avenir. Sélah !
Comme un troupeau ils s’avancent vers le Cheol ; le matin venu, les hommes
droits auront raison d’eux ; le Cheol consume jusqu’à leur forme, ne leur
servant [pas longtemps] de demeure.
Toutefois Dieu délivrera mon âme du Cheol, quand il lui plaira de me
retirer. Sélah !
Ne sois pas alarmé si quelqu’un s’enrichit, et voit s’accroître le luxe de
sa maison !
Car, quand il mourra, il n’emportera rien ; son luxe ne le suivra point
[dans la tombe].
Il a beau se dire heureux durant sa vie, s’attirer des hommages par son
bien-être :
Il ira rejoindre la génération de ses pères, qui plus jamais ne verront la
lumière.
L’homme, au sein du luxe, s’il manque de raison, est pareil aux animaux :
sa fin est certaine.
Ps 139
Au chef des chantres. Psaume de David. Seigneur, tu m’as examiné à fond et
tu me connais.
Tu connais tous mes faits et gestes, longtemps d’avance tu es instruit de
ma pensée.
Ma marche et mon repos, tu les détermines, toutes mes voies te sont
familières.
Certes la parole n’est pas encore née sur ma langue, que déjà, Seigneur,
elle t’est dévoilée tout entière.
Tu me serres de près derrière et devant, et tu poses sur moi ta main.
Cette science est trop prodigieuse pour moi, trop sublime pour que je
puisse la saisir.
Où me retirerais-je devant ton esprit ? Où chercherais-je un refuge [pour
me dérober] à ta face ?
Si j’escalade les cieux, tu es là, si je fais du Cheol ma couche, te voici
encore !
Que je m’élève sur les ailes de l’aurore, pour m’établir aux confins des
mers,
Là aussi ta main me guiderait, et ta droite se saisirait de moi.
Si je dis : "Que du moins les ténèbres m’enveloppent, que la lumière
du jour se change en nuit pour moi !"
Les ténèbres mêmes ne sont pas obscures pour toi, la nuit est lumineuse
comme le jour, l’obscurité est clarté [pour toi].
Car c’est toi qui as façonné mes reins, tu m’as pétri dans le sein de ma
mère.
Je te rends grâce de m’avoir si merveilleusement distingué ; tes œuvres
sont prodigieuses, mon âme le sait parfaitement.
Mon être n’échappa point à tes regards, quand je fus formé dans le mystère,
artistement organisé dans les profondeurs de la terre.
Tes yeux me voyaient, quand j’étais une masse informe, et sur ton livre se
trouvaient inscrits tous les jours qui m’étaient réservés, avant qu’un seul fût
éclos.
Mais pour moi, ô Dieu, que tes pensées m’accablent ! Que leur somme est
infinie !
Les compterai-je ? Elles sont plus nombreuses que les grains de sable ;
quand je me réveille, je suis encore plein de ta pensée.
Ah ! si seulement, ô Dieu, tu faisais périr l’impie ! Si seulement les
hommes de sang s’éloignaient de moi !
Car ils te nomment à l’appui de leurs desseins criminels ; eux, tes
adversaires, invoquent [ton nom] pour le mensonge.
A coup sûr, je déteste ceux qui te haïssent, j’ai en horreur ceux qui se
dressent contre toi.
Je leur ai voué une haine infinie, je les considère comme des ennemis.
Scrute-moi, ô Dieu, et examine mon cœur ; éprouve-moi et prends
connaissance de mes pensées.
Tu verras s’il est en moi des habitudes vicieuses : guide-moi dans le
chemin de l’éternité.